Je marchais d'un pas pressé sans remarquer la vie autour de moi. Je ne m'y serais peut-être même jamais attardé si la pluie n'avait pas commencé à tomber.
Alors soudain j'ai levé les yeux et j'ai vu. J'ai vu les arbres en fleurs avec l'arrivée du printemps. J'ai vu ce vieux couple presser le pas main dans la main. Les nuages étaient noirs, terrifiants, magnifiques aussi. On se sent petit face à l'immensité de la vie. J'ai remarqué la vie autour de moi et une joie incommensurable m'a transpercé. J'ai commencé à danser sous la pluie. En quelques minutes à peine je fus trempé de la tête aux pieds. J'ai commencé à frissonner.
Alors, surpris, j'ai constaté que j'étais en vie.
J'ai 40 ans et quand je regarde en arrière, je ne vois rien. Il y a eu des femmes bien sûr, beaucoup même. Mais aucune qui ait réellement compté. Elles n'étaient que des distractions de passage. Et je n'ai rien accompli. Pas d'enfant, pas de famille. Rien qui n'ait un temps soit peu compté. Aujourd'hui, la vie semble me rappeler que le temps passe. Je regarde la pluie tomber et je souris. Je souris parce que je me suis enfin réveillé. Je vais reprendre ma vie en main et vivre. Je vais demander à cette fille de m'épouser, je vais retourner voir mon père et m'excuser d'avoir été aussi égoïste.
La pluie a continué de tomber pendant quelques heures. Je suis resté avec elle. J'ai réfléchi à toutes ces choses que l'on oublie souvent. J'ai réfléchi à ce que c'est de pardonner et d'être pardonné. A ce qui compte vraiment, les valeurs comme l'amour et l'amitié, et ce qui est superflu, comme l'argent et une belle voiture.
Quand la pluie a cessé, je suis rentré chez moi. Mais rien ne fut plus jamais pareil. Désormais, j'ai une famille. Une femme, une fille et des parents qui viennent à la maison le dimanche. Et quand la pluie se met à tomber, je lève la tête et je souris, reconnaissant d'être toujours en vie.
Alors soudain j'ai levé les yeux et j'ai vu. J'ai vu les arbres en fleurs avec l'arrivée du printemps. J'ai vu ce vieux couple presser le pas main dans la main. Les nuages étaient noirs, terrifiants, magnifiques aussi. On se sent petit face à l'immensité de la vie. J'ai remarqué la vie autour de moi et une joie incommensurable m'a transpercé. J'ai commencé à danser sous la pluie. En quelques minutes à peine je fus trempé de la tête aux pieds. J'ai commencé à frissonner.
Alors, surpris, j'ai constaté que j'étais en vie.
J'ai 40 ans et quand je regarde en arrière, je ne vois rien. Il y a eu des femmes bien sûr, beaucoup même. Mais aucune qui ait réellement compté. Elles n'étaient que des distractions de passage. Et je n'ai rien accompli. Pas d'enfant, pas de famille. Rien qui n'ait un temps soit peu compté. Aujourd'hui, la vie semble me rappeler que le temps passe. Je regarde la pluie tomber et je souris. Je souris parce que je me suis enfin réveillé. Je vais reprendre ma vie en main et vivre. Je vais demander à cette fille de m'épouser, je vais retourner voir mon père et m'excuser d'avoir été aussi égoïste.
La pluie a continué de tomber pendant quelques heures. Je suis resté avec elle. J'ai réfléchi à toutes ces choses que l'on oublie souvent. J'ai réfléchi à ce que c'est de pardonner et d'être pardonné. A ce qui compte vraiment, les valeurs comme l'amour et l'amitié, et ce qui est superflu, comme l'argent et une belle voiture.
Quand la pluie a cessé, je suis rentré chez moi. Mais rien ne fut plus jamais pareil. Désormais, j'ai une famille. Une femme, une fille et des parents qui viennent à la maison le dimanche. Et quand la pluie se met à tomber, je lève la tête et je souris, reconnaissant d'être toujours en vie.
J'adhère à tes mots, ils percutent, font des rebonds en nous. Tu écris avec un regard neuf sur les choses et franchement j'adore.
J'adore cet arrêt sur le temps que tu fais, comme ça, comme par magie.
Il y a de la magie sous tes mots, ce doit être ça.