Fini les Granola, les kebabs, le cassoulet et la choucroute. Depuis qu’il a un petit ressort dans le cœur. Il faut faire attention disait le docteur. D’autres n’en sortent pas vivants, vous... [+]
La Chaussette récalcitrante
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Ce matin, je me suis battue avec une chaussette. Elle était rose, la pointe de pied et le talon bleus, avec deux nuages surmontés d’un arc-en-ciel brodés au-dessus de la cheville, côté extérieur. Sa jumelle s’était laissé enfiler sans opposer de résistance. Mais elle, elle avait décidé de me donner du fil à retordre.
Assise sur une chaise de la cuisine, ma fille sur les genoux, j’essayais tant bien que mal de faire glisser cette satanée socquette 100 % coton sur un pied qui ne cessait de remuer. La chaussette, tournicotée, refusait de se laisser attraper. Plus je tirais, plus je m’énervais, plus je m’énervais, plus le pied gigotait, plus le pied gigotait, moins la chaussette coopérait.
Il faut avouer qu’elle n’y était pas pour grand-chose, la pauvre. Elle arrivait simplement après une nuit agitée, un réveil aux aurores, un bol de lait renversé et une âpre négociation concernant le choix de la culotte.
La chaussette, c’était le pompon.
J’étais bien tentée de l’envoyer valser.
Mais je fermai les yeux, j’inspirai un grand coup et je repartis à l’assaut.
La chaussette récalcitrante finit par s’incliner devant ma détermination.
Victorieuse, fière de lui avoir tenu tête, je lâchai un soupir de satisfaction et je m’affalai contre le dossier de ma chaise quand j’entendis ma fille hurler :
« MAMAN, TU L’AS MISE À L’ENVERS !!! »
Assise sur une chaise de la cuisine, ma fille sur les genoux, j’essayais tant bien que mal de faire glisser cette satanée socquette 100 % coton sur un pied qui ne cessait de remuer. La chaussette, tournicotée, refusait de se laisser attraper. Plus je tirais, plus je m’énervais, plus je m’énervais, plus le pied gigotait, plus le pied gigotait, moins la chaussette coopérait.
Il faut avouer qu’elle n’y était pas pour grand-chose, la pauvre. Elle arrivait simplement après une nuit agitée, un réveil aux aurores, un bol de lait renversé et une âpre négociation concernant le choix de la culotte.
La chaussette, c’était le pompon.
J’étais bien tentée de l’envoyer valser.
Mais je fermai les yeux, j’inspirai un grand coup et je repartis à l’assaut.
La chaussette récalcitrante finit par s’incliner devant ma détermination.
Victorieuse, fière de lui avoir tenu tête, je lâchai un soupir de satisfaction et je m’affalai contre le dossier de ma chaise quand j’entendis ma fille hurler :
« MAMAN, TU L’AS MISE À L’ENVERS !!! »