Katherine la Combattante
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Katherine s’était toujours bien sentie dans sa peau. Elle était belle, en bonne santé, toujours en pleine forme grâce aux bienfaits de l’aérobic et du netball qu’elle pratiquait depuis longtemps. Ancienne ballerine et trois fois reine de beauté du carnaval, elle décida d’ouvrir son propre salon de beauté et un studio de yoga pour donner des cours de fitness. Les femmes de tous âges la respectaient et saisissaient l’occasion qu’elle leur offrait de rester en forme.
La vie lui souriait et un mois avant son 40e anniversaire, son mari et elle décidèrent de célébrer cette occasion mémorable en planifiant une croisière qu’ils s’étaient toujours promis de faire. Une semaine avant le voyage prévu, en se réveillant un matin, elle sentit une bosse sous son aisselle et eut peur. Elle ne savait que penser. Son mari, pour la rassurer, suggéra que cela pouvait tout simplement être lié au stress. Mais elle se souvint que récemment elle était souvent sujette à des maux de tête et des nausées, et prit donc la décision de consulter son médecin.
Katherine et son mari étaient assis dans la salle d’attente de l’hôpital attendant avec impatience les résultats des tests effectués par son médecin pour déterminer la cause de la grosse bosse sous son aisselle. Alarmé par ce qu’il vit, le médecin la fit admettre au Centre hospitalier de cancérologie afin de subir des traitements immédiats pour le cancer du sein. Katherine était dévastée. Le monde semblait s’effondrer autour d’elle! Se tournant vers son mari qui ne cessait de la consoler, elle sanglota :
« Pourquoi moi ? Qu’est-ce qui m’arrive ? Je n’ai pas d’antécédents familiaux de cancer ! Comment est-ce possible ? J’étais en bonne santé et en forme... Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?”
Mais après que le médecin et son équipe médicale eurent expliqué la nature de sa maladie, elle fut rassurée et prête à mener la bataille en se soumettant à la chimiothérapie. En tant qu’adepte du yoga, elle fit constamment appel à ses immenses ressources intérieures pour l’aider à affronter la difficile et douloureuse épreuve qui l’attendait. Et grâce au soutien de sa famille, de ses amis et de son mari, elle eut assez de courage pour relever le défi.
Pendant ses séances de chimio, on pouvait l’entendre dire:
« A nous deux maintenant! Je reprends ma vie, je suis en charge, pas vous, et je vais me battre de toutes mes forces, et je vous vaincrai ! Je suis la guerrière qui vous forcera à vous soumettre; je me bats au nom de toutes les victimes du cancer du sein et de toutes les survivantes!”
Tout le monde admirait sa bravoure et une fois son traitement terminé, elle subit le stade émotionnel du syndrome de stress post-traumatique avec la même détermination courageuse à survivre et à vaincre les changements physiques et psychologiques qu’elle avait subis.
C’était le jour d’après. Et quelle exultation ! C’était un moment de délivrance, de jubilation, de joie, d’optimisme. Elle se voyait maintenant comme la guerrière qui avait réussi à traverser le labyrinthe des ténèbres pour découvrir la lumière libératrice de la survie, une conquérante avec un don à partager avec toutes celles qui sont confrontées au fléau des maladies mortelles.
Toutes les personnes qui entrent en contact avec elle depuis sa guérison disent éprouver un profond sentiment de sérénité et de paix.
La vie lui souriait et un mois avant son 40e anniversaire, son mari et elle décidèrent de célébrer cette occasion mémorable en planifiant une croisière qu’ils s’étaient toujours promis de faire. Une semaine avant le voyage prévu, en se réveillant un matin, elle sentit une bosse sous son aisselle et eut peur. Elle ne savait que penser. Son mari, pour la rassurer, suggéra que cela pouvait tout simplement être lié au stress. Mais elle se souvint que récemment elle était souvent sujette à des maux de tête et des nausées, et prit donc la décision de consulter son médecin.
Katherine et son mari étaient assis dans la salle d’attente de l’hôpital attendant avec impatience les résultats des tests effectués par son médecin pour déterminer la cause de la grosse bosse sous son aisselle. Alarmé par ce qu’il vit, le médecin la fit admettre au Centre hospitalier de cancérologie afin de subir des traitements immédiats pour le cancer du sein. Katherine était dévastée. Le monde semblait s’effondrer autour d’elle! Se tournant vers son mari qui ne cessait de la consoler, elle sanglota :
« Pourquoi moi ? Qu’est-ce qui m’arrive ? Je n’ai pas d’antécédents familiaux de cancer ! Comment est-ce possible ? J’étais en bonne santé et en forme... Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?”
Mais après que le médecin et son équipe médicale eurent expliqué la nature de sa maladie, elle fut rassurée et prête à mener la bataille en se soumettant à la chimiothérapie. En tant qu’adepte du yoga, elle fit constamment appel à ses immenses ressources intérieures pour l’aider à affronter la difficile et douloureuse épreuve qui l’attendait. Et grâce au soutien de sa famille, de ses amis et de son mari, elle eut assez de courage pour relever le défi.
Pendant ses séances de chimio, on pouvait l’entendre dire:
« A nous deux maintenant! Je reprends ma vie, je suis en charge, pas vous, et je vais me battre de toutes mes forces, et je vous vaincrai ! Je suis la guerrière qui vous forcera à vous soumettre; je me bats au nom de toutes les victimes du cancer du sein et de toutes les survivantes!”
Tout le monde admirait sa bravoure et une fois son traitement terminé, elle subit le stade émotionnel du syndrome de stress post-traumatique avec la même détermination courageuse à survivre et à vaincre les changements physiques et psychologiques qu’elle avait subis.
C’était le jour d’après. Et quelle exultation ! C’était un moment de délivrance, de jubilation, de joie, d’optimisme. Elle se voyait maintenant comme la guerrière qui avait réussi à traverser le labyrinthe des ténèbres pour découvrir la lumière libératrice de la survie, une conquérante avec un don à partager avec toutes celles qui sont confrontées au fléau des maladies mortelles.
Toutes les personnes qui entrent en contact avec elle depuis sa guérison disent éprouver un profond sentiment de sérénité et de paix.
https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/ambiance-glaciale
https://short-edition.com/fr/oeuvre/poetik/clin-doeil-hivernal
Bonne chance à Katherine.
+ 4 voix !
Bonne chance!
Mon soutien à Katherine, donc !
Bonne chance
bises amicales
À bientôt sur nos pages respectives je le souhaite...
Quant à la sensibilisation du cancer du sein je pense que la prose en rose a fait son taff ;-) !
très peu mais un peu quand même
https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-sein/Cancer-du-sein-chez-l-homme
je viens de l'apprendre, avec surprise, à l'occasion da la campagne menée pour la recherche contre ce maudit cancer (les autres crabes ne sont pas en reste)
Si vous avez un moment allez lire mes petites histoires vraies notamment "Combat" et "Réconfort".
Très beau texte, mes voix bien sur :-)
j'aime beaucoup !
c'est si vrai...
Bonne chance 🍀
Francky
Jac
Je vais lancer un concours pour les défenseurs du concept de l'Oulipo... tu en serais ?
"
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"Elle se voyait maintenant comme la guerrière qui avait réussi à traverser le labyrinthe des ténèbres pour découvrir la lumière libératrice de la survie, "
Tout le monde n'a pas la chance de gagner ce combat mais elle l'a fait...
Belle Histoire
Bravo
Je lui accorde, très volontiers, mes 5 voix!!!
Merci Keith
SALLE d’Attente
Un couple
Lui, défiguré par la maladie.
Elle, regard clair, le boit des yeux.
Elle parle à voix basse...
Ils se tiennent la main, doigts noués.
La conversation cesse...
Elle fixe maintenant un point dans le vague...
Lui, passe son bras autour de ses épaules.
Il la regarde
Profil épargné tourné de mon côté...
L'œil valide pétille...
Ils sont beaux
Enveloppés de la sérénité absolue
Qui émane de leur couple.
Chaleur excessive...
Il amorce un mouvement pour ôter son gilet
Dans un geste spontané elle fait glisser la manche rebelle
Puis leurs mains se joignent à nouveau sur le bras du fauteuil.
Elle s'incline un peu sur la gauche,
Vient s'appuyer contre l'épaule de son compagnon.
Rempart d'amour,
Cette fois il semble que ce soit lui qui la soutienne.
Elle chuchote quelques mots au creux de l'oreille...
Ils rient doucement.
Tendresse attentive,
Elle dégage le col tirebouchonné de la chemise...
Bien au-delà de ce lieu de souffrance,
Seuls au monde
Un cœur à cœur de chaque instant.
Ni engouement d'un jour
Ni amour naît d'hier
L'horreur n'a pas eu raison
De leur attachement réciproque.
Deux, au cœur du bonheur.
Deux pour partager le malheur.
Accord parfait.
Admirable duo
On a besoin de modèles de femmes combattantes, merci keitherine ;)
Courage!!