Tout a commencé par des regards jetés à la dérobée. Chacun faisait semblant de ne pas voir l'autre. Puis il y a eu ce midi à la cafétéria. Tu étais seul et dans un élan de confiance, je me suis approchée. Ce jour-là, on a parlé. Longtemps. Comme chaque fois que nous nous retrouvons depuis. On a parlé de tout, de rien. Et puis il y a eu cette invitation lancée et ton refus vite rattrapé par ce café que tu m'as proposé. Plus tard quand je suis rentrée, j'ai réalisé que nous n'étions rien l'un pour l'autre. Pas même amis. Tout était allé si vite. Je me suis promis de ne plus recommencer.
Mais la semaine suivante, je n'ai pas su dire non à cette rencontre inespérée. Pourtant, quand tu n'es pas là, je sais que ça ne mène à rien. Que peut-il sortir de ces rencontres en cachette ? Je déteste faire semblant devant les autres. Je n'ai jamais su mentir. Mais quand je suis près de toi, je suis bien. J'ai l'impression d'être moi. D'être celle que j'ai toujours voulu être. Je ne suis pas amoureuse, il est trop tôt. Je sais simplement que j'aime passer du temps à tes côtés.
Mais ce peut-il que tu joues avec moi ? Que tu ne veuille pas juste rester discret pour le moment mais que tu veuilles simplement mon corps et non mon cœur ? Avec les autres, tu es distant. Tu es une personne que je ne connais pas, que je n'aime pas. Avec moi tu es différent. Tout est si naturel, on peut parler de tout sans jamais en être gêné.
Mais nous sommes bien différents, trop peut-être. Comment peut-il y avoir un nous ? Il y a toi. Tu fais les choses comme il faut, tu utilises les mots qu'il faut. Tu t'intéresses à tout et ne juges personne. Tu sors du cadre quand il le faut et tu as une opinion réfléchie sur tout. Et puis il y a moi. Mes fausses notes, mes mots de travers. Moi qui ne marche pas droit. Tu ne me connais pas. Si tu savais, tu ne serais pas là. Ou peut-être sais-tu, peut-être est-ce pour ça que nous ne sommes rien, pas même un nous. Je ne suis pas sûre de pouvoir continuer, mais je suis incapable de te résister. Je suis dans cette dualité destructrice. Alors, j'attends. J'attends que tu veuilles bien de moi. Officiellement. Ou bien que tu t'en ailles. Pour de bon.
Mais la semaine suivante, je n'ai pas su dire non à cette rencontre inespérée. Pourtant, quand tu n'es pas là, je sais que ça ne mène à rien. Que peut-il sortir de ces rencontres en cachette ? Je déteste faire semblant devant les autres. Je n'ai jamais su mentir. Mais quand je suis près de toi, je suis bien. J'ai l'impression d'être moi. D'être celle que j'ai toujours voulu être. Je ne suis pas amoureuse, il est trop tôt. Je sais simplement que j'aime passer du temps à tes côtés.
Mais ce peut-il que tu joues avec moi ? Que tu ne veuille pas juste rester discret pour le moment mais que tu veuilles simplement mon corps et non mon cœur ? Avec les autres, tu es distant. Tu es une personne que je ne connais pas, que je n'aime pas. Avec moi tu es différent. Tout est si naturel, on peut parler de tout sans jamais en être gêné.
Mais nous sommes bien différents, trop peut-être. Comment peut-il y avoir un nous ? Il y a toi. Tu fais les choses comme il faut, tu utilises les mots qu'il faut. Tu t'intéresses à tout et ne juges personne. Tu sors du cadre quand il le faut et tu as une opinion réfléchie sur tout. Et puis il y a moi. Mes fausses notes, mes mots de travers. Moi qui ne marche pas droit. Tu ne me connais pas. Si tu savais, tu ne serais pas là. Ou peut-être sais-tu, peut-être est-ce pour ça que nous ne sommes rien, pas même un nous. Je ne suis pas sûre de pouvoir continuer, mais je suis incapable de te résister. Je suis dans cette dualité destructrice. Alors, j'attends. J'attends que tu veuilles bien de moi. Officiellement. Ou bien que tu t'en ailles. Pour de bon.
Il faut croire que c'est toujours ainsi... La suspension des sentiments provoqué par le doute... L'attirance est parfois trompeuse, le désir lui facilite la tache...
Toujours de beaux moments de lecture sur les sentiments que vous arrivez à décortiquer...
:-)
J'ai moi aussi beaucoup aimé!
Bonne fin de soirée à vous Johanna!
Une bonne soirée également !
Je suis revenu il y a peu de temps, pardonnez ma... lenteur... à me poser sur vos écrits...
Sorry Dame Johanna!
:-)