Le noir.
Sanglant, frissonnant, sanglotant de plus belle.
La peur atroce, l'angoisse dévorante, paralysante.
La fumée piquante et tremblotante.
L'odeur néfaste, écœurante et repoussante.
La haine. La haine si violente, la haine à l'état pur. La haine, comme l'envie de frapper, frapper toujours plus fort, de détruire en morceaux, en lambeaux de chair tout ce qui te tombe sous la main. Jusqu'à ce que l'on puisse apercevoir les os baignant dans le sang, les senteurs suffoquantes, le bras tordu en un angle peu naturel. Le visage crispé, les yeux écarquillés, empli d'effroi pour la dernière vision de sa vie. Mon poing, mon poing de haine sur sa figure, mon poing de haine partout, sur ses bras, ses jambes, son nez, son ventre et son visage, mon poing arrachant sa peau, tirant ses cheveux, griffant et tordant ses membres. mon poing s'abattant, frappant, défonçant son nez, ses coudes.
Sanglant, frissonnant, sanglotant de plus belle.
La peur atroce, l'angoisse dévorante, paralysante.
La fumée piquante et tremblotante.
L'odeur néfaste, écœurante et repoussante.
La haine. La haine si violente, la haine à l'état pur. La haine, comme l'envie de frapper, frapper toujours plus fort, de détruire en morceaux, en lambeaux de chair tout ce qui te tombe sous la main. Jusqu'à ce que l'on puisse apercevoir les os baignant dans le sang, les senteurs suffoquantes, le bras tordu en un angle peu naturel. Le visage crispé, les yeux écarquillés, empli d'effroi pour la dernière vision de sa vie. Mon poing, mon poing de haine sur sa figure, mon poing de haine partout, sur ses bras, ses jambes, son nez, son ventre et son visage, mon poing arrachant sa peau, tirant ses cheveux, griffant et tordant ses membres. mon poing s'abattant, frappant, défonçant son nez, ses coudes.
http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/sous-le-vol-du-grand-aigle