Tu es tombée, gitane, morte foudroyée dans ta danse. En moineaux terrifiés par le claquement de vieux volets, les passants qui pensaient te laisser leur obole se sont enfuis en tous sens, gesticulant, criant, hurlant pour que d'autres existences surviennent dans le vacarme de leurs sirènes.
Avant qu'ils puissent t'emmener, j'ai mis dans tes mains une rose froissée mais pas encore fanée, comme toi, encore humide et chaude, en même temps si légère, si légère, déjà. Sur tes yeux que mes larmes noyaient, ces yeux encore ouverts, fixes et dorés, les ombres du jour miroitaient. Tes cheveux longs et sombres, doux et malléables comme le sable des plages ondulaient encore sous mes caresses et la marée furieuse du chagrin.
Entre nos corps flottait une clarté, une incandescence. Et je compris que ta vraie vie dansait à présent dans la lumière des Dieux.
Avant qu'ils puissent t'emmener, j'ai mis dans tes mains une rose froissée mais pas encore fanée, comme toi, encore humide et chaude, en même temps si légère, si légère, déjà. Sur tes yeux que mes larmes noyaient, ces yeux encore ouverts, fixes et dorés, les ombres du jour miroitaient. Tes cheveux longs et sombres, doux et malléables comme le sable des plages ondulaient encore sous mes caresses et la marée furieuse du chagrin.
Entre nos corps flottait une clarté, une incandescence. Et je compris que ta vraie vie dansait à présent dans la lumière des Dieux.
Pour que je sois averti de vos messages, il faut cliquer sur répondre sous les miens.
Ferez-vous une nouvelle petite visite à ma pie en finale poésie ? http://short-edition.com/oeuvre/poetik/la-pie-5