Genesis-6

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité tandis qu'un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté je veux la réussite, l'ambition me le rappelle

Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut être le deux; Je me le demandais. Dark Bertrom une planète sidérale dont la particularité était l'obscurité qui l'envahissait se trouvait à des milliers de kilomètres de chez moi, exactement comme ils le disent; à des milliers d'années lumières de la terre d'où je venais. Et y retourner était la question dont je ne savais répondre. C’était à l'aide d'un vaisseau spatial que je m'y suis retrouvé, là s'en était pas le problème; mais celui de savoir si je serais toujours en vie après ma rencontre avec Genesis-6. Pendant que je vivais ce qui semblaient être mes derniers instants, mon souffle se resserrait dans mes poumons, la peur envahissait mon être, mes yeux, à l'aide d'une espèce de lorgnette, me permettait de voir. Je regardais de part et d'autre, ma présence étrangère ne laissait pas indifférents les regards de ces visages qui restaient figés sur moi; mon corps perdait son courage initial, même si j'essayais de me rassurer, seul parmi tant d'individus taciturnes, ma curiosité n'était pas la bienvenue et mes questions restaient sans réponse si je ne me répondais pas seul.
Dans mes craintes, tandis que j'étais inquiet de mon sort, pour ces créatures j'étais celui qui s'est sacrifié pour rétablir l'équilibre vitale de leur planète courant à sa perte. C'était le 5ème jour du mois d'Osu soit 100 ans selon le comptage humain que les signes me sortirent du lieu où je vivais depuis mon arrivée et m'amenèrent vers le lieu d'exhibition.
Pendant que je m'approchais de cet engin, gravement sécurisé avec des montures qui servaient à recueillir ce qu'ils attendaient de moi, mes larmes, je me sentais dépouillé de mes forces, mes mauvais souvenirs surgissaient, mon intérieur se consumait par ma mélancolie ; mon amertume refit surface alors que je pensais échapper ces chagrins mortels à ma vie pendant tant d’années de mon vécu sur terre. Je ne pouvais plus supporter le poids de mon être, je n'avais plus contrôle sur mes sentiments, ce moment quand je m'évanouissais, seule sa voix j'entendis entrain de me héler "James, James". Criant en leur disant « vous avez promis d'assurer sa survie » ; j'étais face à ce qu'ils vénéraient, Genesis-6 qui pour revivre se nourrissait de ma vie et je perdis connaissance...
Vous vous demandez peut être comment j'en suis arrivé là, et oui c'est ce qu'on dit « l'amour rend aveugle et nous fait faire des choses qu'on n'imaginait jamais faire », cet avis était d'ailleurs partagé entre moi et elle, me racontait James après sa sortie du coma soit 3 ans après qu'il fut interné.
Je vous raconte, En 2017, Alors que je venais d'avoir mon diplôme de fin de cycle avec mention distinction, moi James Carem, un homme brillant, ambitieux et talentueux dont la beauté ne laissait pas indifférent le regard des femmes, chopais le poste de secrétaire chargé des recherches dans une entreprise où travaillait mon défunt père. Passionné par mon travail, mes recherches extra-galactiques étaient mon fameux monde qui me permettait d'échapper à celui que j'avais été témoin. Une grande tragédie pendant mon enfance; la mort brutale de mes parents. Un jour alors que j'avais l'habitude de sillonner les rues les plus désertiques cherchant à m'évader de mes pensées mélancoliques, je tombe sur des traces qui me parurent un peu plus étranges _Qu'est ce qui peut bien marquer ces traces? Me demandais-je sans avoir des réponses, j'essayais de suivre sans suite ces traces pour savoir où est ce que ça provenaient mais hélas sûrement la chaleur du soleil les fît disparaitre; à l'aide de mon portable, je pris quelques photos comme modèle pour en faire plus des recherches.
Sans plus tarder, je commençais mes recherches mais ne pouvant aller loin, j'intéressais spincer Hook qui était la rédactrice en chef à utiliser la base des données scientifiques qu'elle était la seule à avoir accès, je commençais à peine à aborder le sujet lorsque mes collègues, les employeurs et autres se moquèrent de moi. Bien que déçu par leur réaction, je mis cela de côté pour refaire mes recherches plus tard. Cependant, comme l'histoire était devenue un sujet de plaisanterie dans l'entreprise, et plus vite cela se propagea qu'Emily Winter une nouvelle journaliste de la presse écrite de la ville, s'intéressa et me chercha pour m'entendre.
Quelques mois plus tard alors qu'une cérémonie était faite à mon honneur car une fois de plus, je me démarquais avec une nouvelle expérience; belle et resplendissante dans sa robe qu'Emily Winter débarqua, je tombais sous son charme.
A croire que je ne la laissais pas indifférentes, après plusieurs échanges, conversations nocturnes, dîners et rencontres qu'elle accepta tout de suite bien que avec ses caprices de femme. Plus vite, nous nous rendîmes compte que nous avions un point commun: Un chagrin qui perturbait le sens de notre existence. Elle s'attacha car elle avait devant elle le confort qu'elle manquait et pour moi elle était devenue une oreille attentive à mes chagrins, un soutient pour trouver l'équilibre de la vie que j'avais perdu après le décès de mes parents et ma vie reprenait dans un rythme harmonieux son sens. « J'étais seul face à ma vie et mes problèmes fragrants, mon travail était ma drogue qui me donnait un sens, mes recherches et c'est à quoi je tenais ne pouvaient pas remplir mon vide et cette mélancolie était la situation à laquelle je faisais face chaque jour quand j'établissais sur l'avenir mes prédictions », me disait James Carem, qui me racontait avec un air inondé de tristesse, son histoire, jusqu'à ce que je croise Winter, ajoutait-il.
Pendant que nous nous amourachons dans notre passion, nous étions trop loin de nous imaginer le cauchemar qui allait bientôt obscurcir nos jours à venir. Jonas Clinton, un nouvel associé de travail, tomba sur mon dossier archaïque mis de côté, ce qui lui semblait intéressant parce qu'il se dit avoir vu les mêmes traces et se décidait de poursuivre mes recherches. Il avançait tellement plus vite que ces éléments à l'appuie décrivaient une sorte d'espion extra-galactiques qui se nourrissait de la mélanochine qu'il se fit un stock dans une cabane près d'un motel d'où elle prenait par injection, ce qui lui permettait de garder sa morphologie; sans laquelle il se métamorphoserait et perdrait la vie.
Bien perplexe, lorsque j'entendis la suite qu'ajouta Chris Balmer qui avait l'air moins surpris que moi, qu'il semblait avoir retrouvé un vaisseau spatial dont le parallélisme le conduisit vers Emily Winter qui n'avait aucun dossier justifiant son vécu selon les informations que nous remît le gouvernement qui avait déjà en charge cette affaire suite à son ampleur considérable.
Comment pourrais-je le croire? Il fallait que je l'entende de sa propre bouche, mais comment puisqu'elle avait disparue; c'est quand je me questionnais qu'elle me téléporta vers elle et m'expliquait ce qui avait perturbé mon être, me soulignait James tout en ayant l'air effrayé.
Enregistrée Agent 7.8 venue de Dark Bertrom, ma planète dont les habitants vivaient paisiblement jusqu'au jour où tombèrent comme la pluie des météorites qui ont mis en péril nombreux de mes semblables et qui cassèrent le rythme de vie de Genesis-6; une source tarissable coulant un liquide noir nous permettant de nous reproduire et de survivre. Tandis qu'elle perdait sa vie, les signes dirent que seules les larmes d'un humain vulnérable, de pire innocence, pouvaient la sauver. Ceci dit, ta vulnérabilité nous permît de te détecter aussitôt et les signes te choisirent pour rétablir l'équilibre de notre planète qui bientôt se plongerait dans le vide, s'expliqua Emily Winter, triste qu'elle paraissait.
Ne pouvant me ramener de force, ses sentiments envers moi avaient pris le dessus, elle avouait donc échouée sa mission et acceptait le sort qui lui était réservé, j'avais face à moi le seul amour et je me décidais au péril de ma vie de l'accompagner...
C'est en ces mots qu'il me conclût son histoire, quelques jours après son réveil.