" Salut.
- Heu .. Salut.
- Je peux m'asseoir à côté de toi ?
- Bah ouais, bien sûr.
- Cool.
-...
- T'attends quel train ?
- Celui pour Lille.
- Ah. Tu me demandes pas le mien ?
- Bah non. Ca ne m'intéresse pas, on se connaît pas.
- Mais on peut apprendre à se connaître.
- ( soupir ) Bon, alors, tu prends quel train ?
- Celui pour Lille.
- Génial. Tu t'appelles comment ?
- T'as quel âge ?
- ( rires ) Tu veux qu'on apprenne à se connaître mais tu veux même pas dire ton nom. T'es une drôle de fille toi.
- Les noms n'ont pas d'importance.
- Bah ils reflètent qui on est, quand même.
- Oui, c'est vrai. Mais je ne veux pas savoir qui tu es, je veux savoir ce que tu es.
- T'es bizarre en fait. Je peux savoir pourquoi tu m'as abordée ?
- T'as de jolis yeux. Verts.
- Comme toi.
- Dis-moi .. T'es en couple ?
- Qu'est ce que ça peut faire ?
- Je suis intéressée par toi.
- Bah .. C'est pas très romantique comme déclaration.
-...
- Je sais pas quoi dire, vraiment, je veux dire t'es très belle, mais .. enfin, je suis pas très attirée par les filles.
- Moi non plus.
- Je comprends plus rien la ( rires nerveux ). T'es intéressée par moi, ou pas ?
- Exactement. Par toi, pas par les autres filles.
- Bah je comprends pas, la. T'es pas attirée par les filles, et pourtant tu veux sortir avec moi ?
- Non, oublie. Je me suis laissée emporté je crois. Désolé.
-...
-...
Un long silence. Trop long.
- Je suis vraiment désolé, tu dois me prendre pour une folle.
- Non .. non. Je ne crois pas.
- Tu sais, dès que je t'ai vu, j'ai .. j'ai eu envie de .. de t'embrasser, de sentir tes lèvres contre les miennes, caresser tes cheveux.
- ( sourire gêné )
- J'adore tes cheveux. Ils sont blonds, ça va bien avec tes yeux verts.
- ( rougissante ) Merci. Je ne sais vraime...
Elle lui met un doigt sur les lèvres. Passe sa main dans la chevelure blonde. Se noie dans ses yeux verts. Elle penche lentement sa tête, s'avance. Elle veut l'embrasser. Elle va l'embrasser.
- ( s'écartant ) Non ! Ce .. Ce n'est pas une bonne idée, ne m'embrasse pas, ne me touche pas. Va prendre ton train ! ( colérique, l'angoisse se lit dans ses mots ) Casse-toi ! Laisse moi ! ( elle court, loin, vite, ses cheveux blonds flottant ).
- Salut.
- Heu... Salut.
- Je peux m'asseoir là ?
- Ouais, bien sûr.
- Cool.
-...
- On s'est déjà vues, non ? Tu t'appelles comment ?
- T'attends quel bus ?
- Peu importe. T'as pas répondu à la question. Ça me rappelle quelqu'un ..
- Ok je voulais pas déranger. Désolé. Et on se connaît pas.
- C'est bon. Juste dis moi ton nom, je sais qu'on se connaît. Je t'ai reconnue.
- Je m'appelle Joséphine. Ouais, Joséphine.
- T'es gentille. Joséphine. Un café ?
- Avec plaisir, ouais.
- Tu sais pourquoi je me rappelle de toi ?
- Bah non pas vraiment en fait.
- T'avais abordé une fille dans une gare un jour. Ma sœur.
- Ah. Ah oui. Vous... Vous avez les mêmes yeux.
- Elle est tombée sous ton charme, ce jour-la, tu sais ? Elle aimerait beaucoup te revoir.
- Ah mais ..
- Mais quoi ?
- C'est que .. c'est que je suis en couple, tu vois. Avec un mec et tout. Donc c'est pas trop possible.
- ( soupir. dégoût. ) Sale traînée. Tu chauffes les gens, et voilà.
- Nan mais j'étais perdue ce jour-la aussi et puis ..
- Tu fermes ta gueule ! Sale pute ! Casse-toi de la .. Allez !
- ( chuchote ) Désolé...
- Tu m'as même pas reconnue. J'ai pas de sœur. C'est moi que t'as embrassée. Pour ne plus me reconnaître. "
- Heu .. Salut.
- Je peux m'asseoir à côté de toi ?
- Bah ouais, bien sûr.
- Cool.
-...
- T'attends quel train ?
- Celui pour Lille.
- Ah. Tu me demandes pas le mien ?
- Bah non. Ca ne m'intéresse pas, on se connaît pas.
- Mais on peut apprendre à se connaître.
- ( soupir ) Bon, alors, tu prends quel train ?
- Celui pour Lille.
- Génial. Tu t'appelles comment ?
- T'as quel âge ?
- ( rires ) Tu veux qu'on apprenne à se connaître mais tu veux même pas dire ton nom. T'es une drôle de fille toi.
- Les noms n'ont pas d'importance.
- Bah ils reflètent qui on est, quand même.
- Oui, c'est vrai. Mais je ne veux pas savoir qui tu es, je veux savoir ce que tu es.
- T'es bizarre en fait. Je peux savoir pourquoi tu m'as abordée ?
- T'as de jolis yeux. Verts.
- Comme toi.
- Dis-moi .. T'es en couple ?
- Qu'est ce que ça peut faire ?
- Je suis intéressée par toi.
- Bah .. C'est pas très romantique comme déclaration.
-...
- Je sais pas quoi dire, vraiment, je veux dire t'es très belle, mais .. enfin, je suis pas très attirée par les filles.
- Moi non plus.
- Je comprends plus rien la ( rires nerveux ). T'es intéressée par moi, ou pas ?
- Exactement. Par toi, pas par les autres filles.
- Bah je comprends pas, la. T'es pas attirée par les filles, et pourtant tu veux sortir avec moi ?
- Non, oublie. Je me suis laissée emporté je crois. Désolé.
-...
-...
Un long silence. Trop long.
- Je suis vraiment désolé, tu dois me prendre pour une folle.
- Non .. non. Je ne crois pas.
- Tu sais, dès que je t'ai vu, j'ai .. j'ai eu envie de .. de t'embrasser, de sentir tes lèvres contre les miennes, caresser tes cheveux.
- ( sourire gêné )
- J'adore tes cheveux. Ils sont blonds, ça va bien avec tes yeux verts.
- ( rougissante ) Merci. Je ne sais vraime...
Elle lui met un doigt sur les lèvres. Passe sa main dans la chevelure blonde. Se noie dans ses yeux verts. Elle penche lentement sa tête, s'avance. Elle veut l'embrasser. Elle va l'embrasser.
- ( s'écartant ) Non ! Ce .. Ce n'est pas une bonne idée, ne m'embrasse pas, ne me touche pas. Va prendre ton train ! ( colérique, l'angoisse se lit dans ses mots ) Casse-toi ! Laisse moi ! ( elle court, loin, vite, ses cheveux blonds flottant ).
- Salut.
- Heu... Salut.
- Je peux m'asseoir là ?
- Ouais, bien sûr.
- Cool.
-...
- On s'est déjà vues, non ? Tu t'appelles comment ?
- T'attends quel bus ?
- Peu importe. T'as pas répondu à la question. Ça me rappelle quelqu'un ..
- Ok je voulais pas déranger. Désolé. Et on se connaît pas.
- C'est bon. Juste dis moi ton nom, je sais qu'on se connaît. Je t'ai reconnue.
- Je m'appelle Joséphine. Ouais, Joséphine.
- T'es gentille. Joséphine. Un café ?
- Avec plaisir, ouais.
- Tu sais pourquoi je me rappelle de toi ?
- Bah non pas vraiment en fait.
- T'avais abordé une fille dans une gare un jour. Ma sœur.
- Ah. Ah oui. Vous... Vous avez les mêmes yeux.
- Elle est tombée sous ton charme, ce jour-la, tu sais ? Elle aimerait beaucoup te revoir.
- Ah mais ..
- Mais quoi ?
- C'est que .. c'est que je suis en couple, tu vois. Avec un mec et tout. Donc c'est pas trop possible.
- ( soupir. dégoût. ) Sale traînée. Tu chauffes les gens, et voilà.
- Nan mais j'étais perdue ce jour-la aussi et puis ..
- Tu fermes ta gueule ! Sale pute ! Casse-toi de la .. Allez !
- ( chuchote ) Désolé...
- Tu m'as même pas reconnue. J'ai pas de sœur. C'est moi que t'as embrassée. Pour ne plus me reconnaître. "
J'ai hésité, mais au final, je garde une affection pour cette deuxième partie, puisqu'elle renverse les rôles par rapport à la première, et je trouvais ça intéressant ;)
J'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver mais au final j'ai bien aimé! Bravo! +1
Plus de poèmes d'amour malheureux ? Tu te lances dans les saynètes ?
Passe de temps en temps sur ma page. Moi, je fais mes nettoyages de printemps ;-) et avant de virer mes vieux textes, je vérifie que je n'ai rien oublié chez mes "vieux" ;-) électeurs : bien pratique la nouvelle fonction "qui a voté" !
Bises :-)
Toujours des poèmes bien sûr !!! Mais quelques innovations ne font pas de mal !!
Oui, pratique nouvelle fonction