Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés? Peut-être les deux. Ma vie n'a jusque là toujours été une parfaite représentation de la souffrance. Malgré le sourire visible sur mes lèvres essayant de voiler ma douleur, je ne suis autre qu'une malheureuse. Qu'ai-je bien pu faire à Dieu pour naître dans un monde aussi méchant que celui-ci?
Aujourd'hui je passe de la confiance à la méfiance à cause de ma fidélité, de ma soumission, de ma maîtrise et de l'amour que je porte pour les autres.
J'ai très longtemps appris que la récompense positive poursuit tout Homme de bonne foi. Ce qui n'est pas le cas pour moi.
Mon voyage sur cette terre n'a pour seul titre véritable "La trahison". C'est vrai que nul n'est parfait, mais l'effort de toute une vie a été l'apprentissage. J'ai appris à pardonner, à aimer, à compatir, à vouloir du bien de mon entourage, à considérer mon semblable de la même façon dont je me considère moi-même ; et qu'ai-je récolté à la fin? Un couteau planté en plein milieu du coeur.
Dans mon parcours, j'ai vu les gens de tout genre réussir sans perdre espoir. J'ai vu mes proches me rejeter pour des faits qui échappent à ma propre conscience ; malgré cela, je n'en ai voulu à personne.
J'ai vu les gens se moquer de moi à cause de mes échecs ; si bien que ça fait mal, mais je n'ai jamais baissé les bras.
J'ai vu bon nombre de ceux que j'ai autrefois appelé "ami(e)s" se présenter à ma place et la prendre pendant que j'étais faible.
Je me suis toujours posée la question de savoir
- À quoi servirait de vivre pour souffrir ?
- Pourquoi continuer à s'accrocher quand aucune possibilité ne nous est favorable ?
-Pourquoi aimer et ne rien attendre en retour ?
Je me rappelle de ces paroles me disant : « Ma fille, aujourd'hui je suis avec toi et demain je n'y serai peut-être plus. Sache que tu es jeune, belle et intelligente certes, mais cela ne suffit pas. Le chemin qui mène au vrai bonheur est encore très loin par rapport à la position où tu tu trouves. Cette vie est faite de choix. Et ces choix seront source de ton bonheur ou du contraire, sois sage!
Il ne faut jamais te laisser impressionner par la gravité de ce qui se présente devant toi ; interesse-toi plutôt aux possibilités à t'en sortir ou à trouver des solutions.
Un jour ou l'autre tu auras besoin de moi pour te conseiller, te consoler ou même te prendre dans mes bras et il sera peut-être déjà trop tard. Raison pour laquelle je veux te voir depuis là haut ou n'importe où que je me trouverai, te souvenir de ces mots. Tu auras le droit de pleurer si tu veux ensuite essuyer tes larmes, nettoyer ton visage et te lever puis avancer de nouveau tout en gardant à l'esprit que tant que tu disposes entre tes narines le souffle de vie ; tout peut encore basculer en ta faveur. »
J'ai envie de croire à un miracle, mais je me sens traumatisée.
- envie d'aller de l'avant, mais ces blessures me retiennent fortement attachée.
- envie de prier, mais je ne sais plus quoi demander.
- envie de fermer mes yeux puis m'endormir, mais la peur de ne plus jamais les rouvrir m'envahit.
Pour certain(e)s, je suis une femme forte qui au-delà de sa misère, arrive à communiquer de la bonne humeur.
Ma bible, quand je l'ouvre, ses écrits reflètent en réalité le fond triste qui m'habite. Et mon fils, il grandit loin d'une attention paternelle ; je remercie Dieu pour cela car je n'ai malheureusement aucune richesse matérielle à lui faire bénéficier présentement. La seule richesse qui compte pour moi, c'est de lui enseigner ce que je sais.
Aujourd'hui je passe de la confiance à la méfiance à cause de ma fidélité, de ma soumission, de ma maîtrise et de l'amour que je porte pour les autres.
J'ai très longtemps appris que la récompense positive poursuit tout Homme de bonne foi. Ce qui n'est pas le cas pour moi.
Mon voyage sur cette terre n'a pour seul titre véritable "La trahison". C'est vrai que nul n'est parfait, mais l'effort de toute une vie a été l'apprentissage. J'ai appris à pardonner, à aimer, à compatir, à vouloir du bien de mon entourage, à considérer mon semblable de la même façon dont je me considère moi-même ; et qu'ai-je récolté à la fin? Un couteau planté en plein milieu du coeur.
Dans mon parcours, j'ai vu les gens de tout genre réussir sans perdre espoir. J'ai vu mes proches me rejeter pour des faits qui échappent à ma propre conscience ; malgré cela, je n'en ai voulu à personne.
J'ai vu les gens se moquer de moi à cause de mes échecs ; si bien que ça fait mal, mais je n'ai jamais baissé les bras.
J'ai vu bon nombre de ceux que j'ai autrefois appelé "ami(e)s" se présenter à ma place et la prendre pendant que j'étais faible.
Je me suis toujours posée la question de savoir
- À quoi servirait de vivre pour souffrir ?
- Pourquoi continuer à s'accrocher quand aucune possibilité ne nous est favorable ?
-Pourquoi aimer et ne rien attendre en retour ?
Je me rappelle de ces paroles me disant : « Ma fille, aujourd'hui je suis avec toi et demain je n'y serai peut-être plus. Sache que tu es jeune, belle et intelligente certes, mais cela ne suffit pas. Le chemin qui mène au vrai bonheur est encore très loin par rapport à la position où tu tu trouves. Cette vie est faite de choix. Et ces choix seront source de ton bonheur ou du contraire, sois sage!
Il ne faut jamais te laisser impressionner par la gravité de ce qui se présente devant toi ; interesse-toi plutôt aux possibilités à t'en sortir ou à trouver des solutions.
Un jour ou l'autre tu auras besoin de moi pour te conseiller, te consoler ou même te prendre dans mes bras et il sera peut-être déjà trop tard. Raison pour laquelle je veux te voir depuis là haut ou n'importe où que je me trouverai, te souvenir de ces mots. Tu auras le droit de pleurer si tu veux ensuite essuyer tes larmes, nettoyer ton visage et te lever puis avancer de nouveau tout en gardant à l'esprit que tant que tu disposes entre tes narines le souffle de vie ; tout peut encore basculer en ta faveur. »
J'ai envie de croire à un miracle, mais je me sens traumatisée.
- envie d'aller de l'avant, mais ces blessures me retiennent fortement attachée.
- envie de prier, mais je ne sais plus quoi demander.
- envie de fermer mes yeux puis m'endormir, mais la peur de ne plus jamais les rouvrir m'envahit.
Pour certain(e)s, je suis une femme forte qui au-delà de sa misère, arrive à communiquer de la bonne humeur.
Ma bible, quand je l'ouvre, ses écrits reflètent en réalité le fond triste qui m'habite. Et mon fils, il grandit loin d'une attention paternelle ; je remercie Dieu pour cela car je n'ai malheureusement aucune richesse matérielle à lui faire bénéficier présentement. La seule richesse qui compte pour moi, c'est de lui enseigner ce que je sais.