Dans le secon massacre, j'ai perdu ma famille.

Suis-je dans le noir ou Ai-je les yeux fermés. Peut-être les deux. Peut-être que je ne suis pas au bon en droit: où je m'y croyais être. Non. Je n'y crois pas du tout. La nuit n'était pas trop loin, quelques centimètre de distance. Je me souviens de ce mois. C'était en novembre, je rentrai chez moi, retrouvant les gens morts, c'est une grosse bléssure que le temps ne pourrait jamais cicatriser, elle est profonde. Je meurs de temps en temps, je meurs dans chaque rêves de ces corps retrouvés par terre troués de balles.

J'ai laissé la faculté de très tôt, parce que la zone où j'habitais était en effervescence. Grand trouble. J'ai été informé par un ami. Il m'a écrit, comme d'habitude, pour me mettre au parfum des choses, et m'orienter comme une carte en me disant par quel point je dois terminer ma phrase d'itinéraire. Il m'a informé de tout, me donne tous les détails sur ce qui se passait dans mon quartier.
Je suivais un cours de droit pénal quand ses textos me sont parvenus. Je prêtais peu d'attention au professeur se défonçant à nous expliquer les éléments essentiels, les éléments de bases, comme il a dit. J'étais perdu, la terre dans tous les corridors de mon quartier, je connais presque toutes les issues. On est obligé de les connaître, car on ne sait à quand viendrait le danger. Il n'est pas comme Jesus, il ne fait pas de promesse. Il frappe à notre porte quand il veut, on est tous exposés.
J'avais peur qu'un nouveau massacre se produirait dans le quartier, je ne pouvais rien faire que d'avoir peur. La peur est un signe d'appartenance, un signe qui pourrait dire non. Un non aphone. Un non qu'on ne comprend pas. Moi, j'avais peur pou dire non.

J'ai eu soudain l'esprit confus, la tête ailleurs. J'ai pris la route d'une course folle, les jambes aux coux pour retrouver ma famille. Sans même dire au-revoir. Je ne savais pas que j'allais retourner, au-revoir est une promesse. J'avais pas eu le temps d'en faire. C'était plus vite que moi.

Depuis un certain nombre de temps j'habitais le quartier populaire dénommé la Saline. Il est situé dans les périphéries de la capitale. Alors, de ce jour du mois novembre, il semblait que tous les maux du monde tombaient sur cette zone marginalisée. Et elle portait toutes les peines du monde entier.

Le quartier était réputé pour avoir abrité des bandits et des chefs de gangs notoires. De la mauvaise vie ça poussait comme des champignons. La misère horrible. Pas de château ni des bonnes rues. Il n'y avait que des gens qui vivaient dans des mauvaises conditions. Des enfants crasseux avec la mauvaise vie inscrite à leur visage. Ce quartier avait des cahutes en surnombres. Il y en avaient qui se construisaient avec des morçeaux de cartons. Sauf quelques peu qui se construisent avec des blocs. De ce même endroit il y avait la cahute de mes parents qui était située jusqu'au fonds. Si on continue la petite ruelle en face de cette cahute, on arrivera exactement au marché de la croix-des-bossalles.
Je franchis un petit corridor conduisant à la case où habitent mes parents avec une frénésie. La peur envahissait tout mon corps sans relache. Car le quartier était sombre comme une mer etendue sans sarcasme des vagues. Pourtant comme d'habitude, des gens circulaient tout le temps. Mais de cet après-midi là, tout était différent. Une perte de la température surchauffée au regain d'un froid énorme qui s'ablatie sur le visage des gens que j'ai vu en entrant dans le quartier. Un calme apparent y régnait. Soudainement, sous les semelles de mes chaussures je marcha sur des douilles des fusils de grands calibres de partout éparpillés au sol.

Pendant que j'étais à deux pas de la case. Je lançai mes yeux en direction de celle-ci, je voyais des grands trous en gravures sur les murs. Je n'étais pas trop sûr de ce que je voyais. Je m'approchai plus près afin de bien observer. Ma vision devenait plus claire. Je fit ainsi pour les autres cases sur le quartier. Ce fut tout aussi pareil. Il y avait pire que cela, des cases incendiées jusqu'au sol.
Alors, subitement je précipitai d'un seul coup à l'interieur de la case avec la porte défonçée. En arrivant de l'interieur, je vis maman naviguer dans son sang par terre au mileu de cette case. La bouche ouverte. Là-bas sur le lit, il y avait mon petit frère âgé de deux ans avec une balle collée dans son front et plusieurs plantées dans ses poumons. Je tombais en sanglot sur le champs. Mes yeux pompaient des larmes comme une rivière. J'entendis des gens de l'exterieur qui pleuraient. C'étaient nos voisins. Leurs cris se sont perdus dans le ventre du monde. Ils criaient jusq'à trancher leurs gorges. Vite, je sortis pour aller voir au déhors dans les autres cahutes. A ce moment là, je voyais plus de cadavres que chez moi.

Je n'avais pas encore saisi bien la situation. On disait que les bandits étaient venus et semés la mort about portant. Même les enfants n'étaient épargnés. C'était un sacré massacre qui a eu lieu en ce jour-là dans mon quartier de la Saline. Et nous comptâmes des cadavres sur nos bras.

Malgré les tonnes de cadavres, trois jours étaient écoulés sans même voir la présence des autorités. Même la police n'était pas venue sur les lieux. Les cadavres n'étaient pas encore levés. On attendait l'arriver des juges de paix pour faire les constats de tous ces morts qui ne savaient même pas peut-être de quoi ils sont victimes.

A la fin de la semaine qui précédait celle du massacre, on voyait des corps en putréfactions dévorés par des porcs. Le quartier devenait nauséabonde par l'odeur qui se dégageait. Des immondices faisaeint un avec ces corps dépourvus des signes vitaux. Moi, de mon côté je prenais garde de ne pas laisser le corps de ma mère et ce de mon petit frère sans rien faire pour ne pas les enfouires en terre. Parce que je ne laissais jamais leurs corps pour être dévorés par les porcs. C'était ainsi que j'avais utilisé tous les moyens possibles pour les mettres dans une fosse. Sans enterrement. Parce que le moment exigeait une telle situation pareille.

Vite le lendemain, je pensais d'un coup à mon père qui n'était pas rentré de la case. Je croyais qu'il avait la vie sauve lors du massacre. Pourtant son cadavre a été retrouvé quatre jour après quelque part, puis sacagé par les porcs. En voyant son corps, je sentais mon coeur déchiré. Mon corps avide de support pour me tenir. Je pris les restes de son cadavres, les enfouis dans un trou dont je cresais en finir avec tous ces tracas à mes yeux.

Bon arrêt! Faut finir avec toutes ces images horribles. Oh mon Dieu! Qu'est-ce-que je me sens mal, c'est trop pour moi! La vue perdue dans un souvenir atroce, je ne sais pas où est-ce que je suis. Peut-être dans un rêve. Je l'ignore. Depuis deux heures, je me suis livré à des souvenirs qui peuvent me laisser sans perclus, sans mouvement. Je suis dans le noir de ma conscience.