Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux.
Cet après midi, j'ai quitté la ville à vélo. Franchement je ne sais pas ce que j'y étais allé faire mais la seule chose dont je me souviens encore actuellement, est que j’étais à vélo avec mon casque et je rentrais. Ma maison est encore à environ huit cents mètres quand subitement je suis tombé dans les mailles de trois policiers. Ils avaient placé des garde-fous pour bloquer toute la circulation. Ils n’étaient pas debout au niveau de la barrière comme à l'accoutumée. Ils étaient assis sous un hangar installé à côté de la route sur deux bancs en forme de gradins ( les bancs des stades de football et autres ). Il y a un qui était un peu en bas et les deux autres en haut. Étonné, je me suis rapproché d’eux. Quand il m'ont vu entrain de venir, il y a un qui cria fort : Monsieur, et ton cache-nez ??? Immédiatement, j’ai enlevé mon casque et j'ai réalisé que je n’avais pas porté mon masque. Je l'ai placé juste au niveau de mon menton. De là, quelque chose me transperça de la tête jusqu’au pied. Je ne sais pas si c’est l'angoisse ou l'effroi qui se manifeste vu déjà le châtiment qui m'attend. Voilà que j'ai le cache-nez et je ne l'ai pas placé ! Que faire ? En tout cas, je me suis rapproché d'eux pour demander leur clémence sur mon cas. Devant eux, je me suis agenouillé les mains en l'air comme un coupable. Tout à coup, j'ai senti la puissance monstrueuse d'une main hardie sur mon dos. C’était un policier qui m'a donné un coup de sabot. Ceci m'a piqué jusqu’au poumon. Je suis devenu très habile. A partir de ce coups, j'ai réalisé qu'on peut être tout à fait en éveil et être réveillé. Mes yeux ont rougi en même temps. Après cela, l'un des policiers lança à ses collègues : jetez le vélo de cet hors-la-loi à la fourrière et mettez le rapidement dans cette petite cellule d’à côté.

Heureusement ou malheureusement, eux tous ont commencé à ressentir des tics dans leur ventre. Ce n'est pas possible ;la diarrhée à l'heure là ?? Et chez nous les trois en même temps ?? Comment et pourquoi ?? En se posant ces questions, il y a un d'entre eux qui a pris la clé de l'unique porte du WC qui était à côté. Les deux autres gardaient soigneusement leur pantalon respectif. J’étais devant eux à genoux durant tout ce temps. Quand le premier qui était dans le WC ne revenait pas , ils m'ont regardé d'un air dévastateur. Tchaï ! Je dois fuir sinon, danger. Quelques secondes après, ils ont pris leur fusil et se sont mis à courir derrière moi. Ils criaient tous les deux : sorcier, charlatan maudit.... Je courais jusqu’à ce que je tombe sur un puits inachevé abandonné dans la brousse du quartier. Je voulais me trouver dans le trou quand je me suis réveillé de ma sieste avec des maux de tête. Franchement, je ne savais jamais si l'on pourrait faire un cauchemar à pile treize heures. Respectons les mesures barrières.