Avez-vous déjà rêvé tout éveillé ? Cela donne une sensation étrange, un peu déstabilisante, comme celle ressentie avec l’impression de « déjà vu ».
J’ai vécu a au cours de l’hiver 2005.
Ce soir là, il faisait un froid de canard et la neige avait épaissit les trottoirs d’au moins trente centimètres. J’avais terminé mon travail plus tard que d’habitude et me dirigeait vers l’abribus pour attendre le bus qui me ramènerait chez moi à cinq kilomètres plus loin. La petite affiche collée sous l’abri me désespéra : « en raison des intempéries cet arrêt n’est pas desservi ce jour»
Que n’ais-je accepté la proposition de ce crétin d’Alfred de me raccompagner chez moi en voiture ! pensais-je un instant. Alfred était gentil mais un peu lourd, surtout dans sa manière de me draguer, alors, se taper le trajet avec lui ne me semblait pas la meilleurs des choses. Mais là je regrettais de l’avoir snobé.
Prenant mon courage à deux mains, ou plutôt à deux pieds, j’entamais ma marche forcée en direction de mon sweet home. Tout en marchant, les pieds gelés, j’imaginais le bon feu de bois qui me requinquerait à mon arrivée. Mon esprit commençait à geler autant que le reste de mon corps. La neige tombait de nouveau. C’est à ce moment là que je l’aperçus. Il était beau comme un astre, il était souriant, il avait une voix douce. Lorsqu’il me proposa de monter dans son véhicule, mon cœur se mit à battre à toute vitesse. Et lorsqu’il me prit la main pour m’aider à monter, il me vola mon cœur par la même occasion.
J’avais l’impression d’être dans un rêve et qu’un prince charmant m’était apparu pour me sauver.
C’est à l’hôpital que je me réveillai. Où était passé le prince de mes rêves. J’appelai l’infirmière pour lui demander où était le bel homme qui m’avait conduite jusqu’ici.
Ah ! me répondit-elle, votre collègue Alfred ? il est en bas, à la cafétéria, il attends de savoir comment vous allez. Il vous a trouvé sur la route, entrain de déambuler à moitié inconsciente et vous a amené ici.
Alors, mon prince charmant...c’était ce crétin d’Alfred !
Je ne devrais plus l’appeler comme-ça, surtout devant nos enfants... depuis bientôt 14 ans que nous sommes mariés il n’a jamais manqué de me fêter la Saint-Valentin.
Amitiés poétique Françoise
amicalement
Je vous invite à découvrir ma fable en compétition : https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/la-taupe-et-la-buse-fable-en-prose Très belle soirée !
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