Le monde est différent de là-haut. Les humains sont des fourmis. Les véhicules, des petits jouets. Le reste, un monde de Playmobil. Je suis Gulliver sur l'Ile de Lilliput. Je regarde le ciel, bleu parsemé de beaux nuages blancs. Le soleil m'aveugle un peu, je pose alors ma main en visière pour contempler ce spectacle pittoresque. Je comprends alors Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, dit Michel-Ange qui peint ou sculpte si bien et avec une telle passion les voûtes comme le serait le ciel imaginé par l'homme.
Pour la première fois depuis bien longtemps, je souris, croisant un oiseau qui plane un instant autour de moi pour se poser sur une antenne. Un beau pigeon colombin au plumage gris teinté légèrement de vert au niveau de la nuque. Il me regarde de son œil rond, noir et curieux. Il doit se demander le but de ma présence. Il secoue un peu la tête et roucoule tranquillement comme s'il me parlait. Me comprend-il? Il becquette au sol un instant dans les graviers et les mauvaises herbes poussées là puis, s'envole dans un élan majestueux, me laissant à ma solitude.
Un nuage passe dans le soleil, brisant sa luminosité et mon sourire timide et frêle. J'observe encore en bas l'île de l'Illiput et me sentant ce géant de Jonathan Swift, je commence à avancer mon pas, imaginant un tremblement de terre effroyable et les cris de terreur des habitants. Le monde bascule et je revois mon pigeon qui vole une seconde ou deux à mes côtés, ses ailes magnifiques et efficaces et son air toujours aussi curieux mais cette fois drôlement étonné. Le vent s'engouffre dans mes vêtements avec rage, me gifle. Les fourmis sont finalement bien plus grosses que je ne le pensais. Et le jeu de Playmobil trop réel. Je suis déçue.
Trou noir et rouge...
Pour la première fois depuis bien longtemps, je souris, croisant un oiseau qui plane un instant autour de moi pour se poser sur une antenne. Un beau pigeon colombin au plumage gris teinté légèrement de vert au niveau de la nuque. Il me regarde de son œil rond, noir et curieux. Il doit se demander le but de ma présence. Il secoue un peu la tête et roucoule tranquillement comme s'il me parlait. Me comprend-il? Il becquette au sol un instant dans les graviers et les mauvaises herbes poussées là puis, s'envole dans un élan majestueux, me laissant à ma solitude.
Un nuage passe dans le soleil, brisant sa luminosité et mon sourire timide et frêle. J'observe encore en bas l'île de l'Illiput et me sentant ce géant de Jonathan Swift, je commence à avancer mon pas, imaginant un tremblement de terre effroyable et les cris de terreur des habitants. Le monde bascule et je revois mon pigeon qui vole une seconde ou deux à mes côtés, ses ailes magnifiques et efficaces et son air toujours aussi curieux mais cette fois drôlement étonné. Le vent s'engouffre dans mes vêtements avec rage, me gifle. Les fourmis sont finalement bien plus grosses que je ne le pensais. Et le jeu de Playmobil trop réel. Je suis déçue.
Trou noir et rouge...