LA RUBRIQUE DU POETE PAMPHLETAIRE : Philippe BARBIER,
Y’a D’LA JOIE, bonjour, bonjour les hirondelles. Chantait le poète Charles Trenet.
Bonjour, commencer la journée par un petit bonjour, c’est sympa, cela ne demande pas un effort insurmontable et bien il faut croire que oui dans cette société déshumanisée. L’autre matin, j’attends le bus qui va me conduire à la gare, lorsque celui-ci arrive, je monte présente mon titre de transport en même temps que je dis bonjour au chauffeur, qui ne me répond pas, bon me dis-je, le pauvre homme doit être sourd...Puis il me vint l’idée suivante : compter pendant ce trajet d’une vingtaine de minutes le nombre de voyageurs qui vont dire bonjour en montant. Ce jour là il y eu douze voyageurs, aucun ne dit bonjour au conducteur, quatre ne présentèrent pas de titre ou billets de transport ! Arrivé à la gare je me dirige vers le quai, un quidam me dit bonjour, je le regarde, me pince, non je ne rêve point, bonjour, bonjour que je lui réponds et là l’individu me demande de l’argent, voilà la raison de cette urbanité soudaine...
Bonjour,bonjour ,regarder les animaux à leur manière ils se disent bonjour,notre société fabrique des robots rivés sur les portables,les ordinateurs,la télévision avec des chaînes de plus en plus nombreuses dont le contenu est souvent fait pour rendre les gens plus crétins. La pauvre poésie dans tout cela fait de la résistance, mais les résistants sont de moins en moins jeunes. Bonsoir.
Y’a D’LA JOIE, bonjour, bonjour les hirondelles. Chantait le poète Charles Trenet.
Bonjour, commencer la journée par un petit bonjour, c’est sympa, cela ne demande pas un effort insurmontable et bien il faut croire que oui dans cette société déshumanisée. L’autre matin, j’attends le bus qui va me conduire à la gare, lorsque celui-ci arrive, je monte présente mon titre de transport en même temps que je dis bonjour au chauffeur, qui ne me répond pas, bon me dis-je, le pauvre homme doit être sourd...Puis il me vint l’idée suivante : compter pendant ce trajet d’une vingtaine de minutes le nombre de voyageurs qui vont dire bonjour en montant. Ce jour là il y eu douze voyageurs, aucun ne dit bonjour au conducteur, quatre ne présentèrent pas de titre ou billets de transport ! Arrivé à la gare je me dirige vers le quai, un quidam me dit bonjour, je le regarde, me pince, non je ne rêve point, bonjour, bonjour que je lui réponds et là l’individu me demande de l’argent, voilà la raison de cette urbanité soudaine...
Bonjour,bonjour ,regarder les animaux à leur manière ils se disent bonjour,notre société fabrique des robots rivés sur les portables,les ordinateurs,la télévision avec des chaînes de plus en plus nombreuses dont le contenu est souvent fait pour rendre les gens plus crétins. La pauvre poésie dans tout cela fait de la résistance, mais les résistants sont de moins en moins jeunes. Bonsoir.
Si on retourne l'expérience et que l'on distribue soi-même les bonjours, on se confrontera à la surprise de gens face à une politesse devenue très rare. Autre expérience édifiante : le fait de sourire dans les transports en commun ; c'est une grande source de méfiance pour tous ceux qui tirent la tête en permanence ;-)