La chaleur pèse un camion rempli de déménageurs ; lourde, humide et fiévreuse. Passé midi, je ne tiens plus sur mon siège en faux cuir. La fonte de ma culotte Petit Bateau, dans mon jean... [+]
Après une telle attente !
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Finaliste
Jury
Jury

Nous sommes enfin face à face.
J’ai choisi la musique adéquate avec soin, tamisé les lumières.
Un moment parfait !
Nos regards sont plongés l’un dans l’autre.
Je respire un grand coup : c’est si étrange.
Je commence avec un grand sourire.
J’enlève ma veste assez vite : d’abord la manche gauche, puis la droite, et mon petit débardeur à bordure rouge apparait.
Petit sifflement et éclat de rire : je continue.
Je lève les bras et enlève brusquement ma barrette.
Ce claquement résonne dans la pièce. Je secoue ma chevelure brune, le fixant du regard.
Je tente de suivre le rythme de la musique. Je saisis mon débardeur par le bas. Il glisse doucement le long de mon corps, sensuellement. Il passe par dessus ma tête et voltige jusqu’au lit.
Sifflement admiratif.
J’ai acheté assez cher, pour cette occasion spéciale, un ensemble bleu nuit avec des dentelles blanches, à la fois sage et affriolant. Du moins je l’espère ! Je jette un coup d’œil vers lui : au regard qu’il pose sur moi, je sais que mon choix est bon.
La jupe descend très lentement, grâce à un déhanchement qui se veut très sexy. Elle tombe jusqu’à mes chevilles. Puis je lève une jambe souplement, et je l’envoie dans un coin de la pièce.
Je l’observe toujours, et cette fois-ci je lui décoche une œillade incendiaire – je me suis entrainée devant le miroir !
Il hoche la tête, incapable de parler.
Je ne porte plus que ma lingerie !
Oh, j’oublie les chaussures !
J’ai les talons hauts que je ne mets quasiment jamais, mais qui me donnent cette démarche si particulière : les noirs vernis qu’il adore. Je les enlève un par un prestement, après avoir passé ma main le long de ma jambe de manière évocatrice, mais eux je les pose délicatement sur la chaise derrière moi.
Plus de sifflements admiratifs, mais des soupirs.
La tension devient tangible.
Alors je fais glisser une bretelle, puis l’autre, avec une extrême lenteur, et avec assurance, je vais dégrafer l’attache dans mon dos. Je retiens habilement les deux bonnets : je fais durer le moment encore un peu.
Encore…
Et hop ! Le soutien-gorge s’envole.
Je descends mes mains délicatement le long de mon corps, avec toujours des ondulations suggestives, puis je les passe sous les côtés de la culotte lascivement …
NOIR TOTAL
Ce n’est pas vrai !
Je vocifère, et la lumière réapparait aussi soudainement qu’elle avait disparu.
La liaison est rompue : en face de moi, l’ordinateur est éteint, et la webcam aussi !
Tant d’attente pour rien !
Son cadeau d’anniversaire est à l’eau !
J’ai choisi la musique adéquate avec soin, tamisé les lumières.
Un moment parfait !
Nos regards sont plongés l’un dans l’autre.
Je respire un grand coup : c’est si étrange.
Je commence avec un grand sourire.
J’enlève ma veste assez vite : d’abord la manche gauche, puis la droite, et mon petit débardeur à bordure rouge apparait.
Petit sifflement et éclat de rire : je continue.
Je lève les bras et enlève brusquement ma barrette.
Ce claquement résonne dans la pièce. Je secoue ma chevelure brune, le fixant du regard.
Je tente de suivre le rythme de la musique. Je saisis mon débardeur par le bas. Il glisse doucement le long de mon corps, sensuellement. Il passe par dessus ma tête et voltige jusqu’au lit.
Sifflement admiratif.
J’ai acheté assez cher, pour cette occasion spéciale, un ensemble bleu nuit avec des dentelles blanches, à la fois sage et affriolant. Du moins je l’espère ! Je jette un coup d’œil vers lui : au regard qu’il pose sur moi, je sais que mon choix est bon.
La jupe descend très lentement, grâce à un déhanchement qui se veut très sexy. Elle tombe jusqu’à mes chevilles. Puis je lève une jambe souplement, et je l’envoie dans un coin de la pièce.
Je l’observe toujours, et cette fois-ci je lui décoche une œillade incendiaire – je me suis entrainée devant le miroir !
Il hoche la tête, incapable de parler.
Je ne porte plus que ma lingerie !
Oh, j’oublie les chaussures !
J’ai les talons hauts que je ne mets quasiment jamais, mais qui me donnent cette démarche si particulière : les noirs vernis qu’il adore. Je les enlève un par un prestement, après avoir passé ma main le long de ma jambe de manière évocatrice, mais eux je les pose délicatement sur la chaise derrière moi.
Plus de sifflements admiratifs, mais des soupirs.
La tension devient tangible.
Alors je fais glisser une bretelle, puis l’autre, avec une extrême lenteur, et avec assurance, je vais dégrafer l’attache dans mon dos. Je retiens habilement les deux bonnets : je fais durer le moment encore un peu.
Encore…
Et hop ! Le soutien-gorge s’envole.
Je descends mes mains délicatement le long de mon corps, avec toujours des ondulations suggestives, puis je les passe sous les côtés de la culotte lascivement …
NOIR TOTAL
Ce n’est pas vrai !
Je vocifère, et la lumière réapparait aussi soudainement qu’elle avait disparu.
La liaison est rompue : en face de moi, l’ordinateur est éteint, et la webcam aussi !
Tant d’attente pour rien !
Son cadeau d’anniversaire est à l’eau !

Très bon récit et chute excellente.
;-)
Ce soir, vu au cinéma "Comme un avion"... Vous le recommande pour certaines scènes, poétiques en diable et... toujours éclairées... :-))
+1 (abonnement EDF qui ne tombe pas en panne)