La ville est dense, sourde et profonde ; je me promène au fil des rues qui me racontent
Le vent froid, les conducteurs... [+]
Elle se tenait, ne tenait qu'à elle, qu'à son état d'âmes amer, elle divaguait dans l'océan de ses pensées, seule avec son mal, seule avec son être, sa maladie.
Un café devant une fenêtre embuée par les ondées automnales, envie de s'enfuir, de s'en échapper tristement.
Le mal lui a pris corps sans lui faire d'attentions, il fait partie d'elle dorénavant, juste une petite cellule orageuse.
Le café chaud n'y ferait rien, ses pensées non plus, elle attendrait, et atteindrait... ce qu'elle désirait le plus ; en sortir.
C'est un peu d'elle qui s'en va, beaucoup d'elle qui souffre.
C'est un peu de toutes celles qui s'en va, qui font souffrir aussi les proches. Une part de soi qui tous les jours s'envenime jusqu'à la perte d'une féminité.
Elles se tiennent souvent devant une tasse bien chaude d'un expresso, songeant en cet automne, à un revirement.
Le mal restera ou pas, le fera souffrir ou pas, une part d'elles s'en ira ou pas.
Le rose sera malgré tout sa couleur de combat.
C'était hier que le vent avait tristement tourné quand cette annonce lui fut faite, en octobre, sombre automne, sombre moment.
Et maintenant, que deviennent ces souvenirs d'une vie d'avant.
Elle se tient face à la fenêtre le café chaud en main, regardant, souriant à la vie redevenue heureuse.
Un café devant une fenêtre embuée par les ondées automnales, envie de s'enfuir, de s'en échapper tristement.
Le mal lui a pris corps sans lui faire d'attentions, il fait partie d'elle dorénavant, juste une petite cellule orageuse.
Le café chaud n'y ferait rien, ses pensées non plus, elle attendrait, et atteindrait... ce qu'elle désirait le plus ; en sortir.
C'est un peu d'elle qui s'en va, beaucoup d'elle qui souffre.
C'est un peu de toutes celles qui s'en va, qui font souffrir aussi les proches. Une part de soi qui tous les jours s'envenime jusqu'à la perte d'une féminité.
Elles se tiennent souvent devant une tasse bien chaude d'un expresso, songeant en cet automne, à un revirement.
Le mal restera ou pas, le fera souffrir ou pas, une part d'elles s'en ira ou pas.
Le rose sera malgré tout sa couleur de combat.
C'était hier que le vent avait tristement tourné quand cette annonce lui fut faite, en octobre, sombre automne, sombre moment.
Et maintenant, que deviennent ces souvenirs d'une vie d'avant.
Elle se tient face à la fenêtre le café chaud en main, regardant, souriant à la vie redevenue heureuse.