Parlez-moi de vous, enfants tristes.
Racontez-vous à moi, j'ai deux oreilles ouvertes pour vous, petits humains, adultes avant l'heure. Je joue avec vous, l'espace d'une écoute attentive, d'une démesure enivrée de folles attitudes juvéniles. Crions en plein champs, vos horreurs cumulées. Un douanier contrebandiers, pour cacher ses petits bouts de papiers secrets.
Passez la frontière de l'impossible quotidien.
Ramassons les plantes, les fleurs, les couleurs. Piégeons les grillons à la porte de leur terrier, pour mieux les apprivoiser.
Tous les légumes, au clair de lune, étaient vraiment en train de s'amuser.
Délivrons les malheurs qui enchaînent vos corps meurtris et courez et sautez et fuyez la réalité. Je suis le présent détonateur des convenances ennuyeuses.
Accrochez-vous à moi. Je vous porte, je porte, je porte la clé du roi Saint-Georges, quand je l'aurai assez porté, je ne vous laisserai pas tomber.
Grimpons aux arbres en toute insécurité.
Loup y es-tu ? M'entends-tu ?
Barbotez dans ce ridicule ruisseau à sec, qui ressemble à s'y méprendre aux sables de l'Atlantique, filant désordonné le long des rochers de la Corse méditerranéenne. Si cette colline est Golgotha, contre ce mur, vos pierres montent direct vers le néant d'un avenir meilleur.
Tu as peur ? N'oublie pas le manège de petits chevaux de bois en bas de la Tour Eiffel.
Ce soir la nuit est claire. En haut, là-haut sont les étoiles. Le temps d'une seconde, vous rêvez oublieux.
Vous planez les yeux ronds posés sur une limace silencieuse que vos pieds rageurs réussissent à écraser.
Autour du feu, brûlez la vie avant qu'elle ne vous échappe.
Mes enfants de passage,
ne dites rien,
oubliez-vous,
et riez,
riez aux larmes.
Racontez-vous à moi, j'ai deux oreilles ouvertes pour vous, petits humains, adultes avant l'heure. Je joue avec vous, l'espace d'une écoute attentive, d'une démesure enivrée de folles attitudes juvéniles. Crions en plein champs, vos horreurs cumulées. Un douanier contrebandiers, pour cacher ses petits bouts de papiers secrets.
Passez la frontière de l'impossible quotidien.
Ramassons les plantes, les fleurs, les couleurs. Piégeons les grillons à la porte de leur terrier, pour mieux les apprivoiser.
Tous les légumes, au clair de lune, étaient vraiment en train de s'amuser.
Délivrons les malheurs qui enchaînent vos corps meurtris et courez et sautez et fuyez la réalité. Je suis le présent détonateur des convenances ennuyeuses.
Accrochez-vous à moi. Je vous porte, je porte, je porte la clé du roi Saint-Georges, quand je l'aurai assez porté, je ne vous laisserai pas tomber.
Grimpons aux arbres en toute insécurité.
Loup y es-tu ? M'entends-tu ?
Barbotez dans ce ridicule ruisseau à sec, qui ressemble à s'y méprendre aux sables de l'Atlantique, filant désordonné le long des rochers de la Corse méditerranéenne. Si cette colline est Golgotha, contre ce mur, vos pierres montent direct vers le néant d'un avenir meilleur.
Tu as peur ? N'oublie pas le manège de petits chevaux de bois en bas de la Tour Eiffel.
Ce soir la nuit est claire. En haut, là-haut sont les étoiles. Le temps d'une seconde, vous rêvez oublieux.
Vous planez les yeux ronds posés sur une limace silencieuse que vos pieds rageurs réussissent à écraser.
Autour du feu, brûlez la vie avant qu'elle ne vous échappe.
Mes enfants de passage,
ne dites rien,
oubliez-vous,
et riez,
riez aux larmes.
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J'ai apprécié le voyage « Sous la trappe ».
Mon tanka "A l'horizon rouge" est en finale. Irez-vous le relire pour lui confirmer votre premier soutien ?