Je me demande comment ce sera, après. J’y ai beaucoup réfléchi et je n’arrive pas trop à savoir. Je m’imagine, je me fais des films, mais je ne peux pas savoir tant que je n’y serai pas... [+]
Les hirondelles s’en vont puis elles réapparaissent,
Des animaux périssent, pourrissent, leurs petits naissent,
Les feuilles aux arbres traversent le cercle chromatique,
L’ombre de leurs sommets fait des sinusoïdes,
Chrysalides, papillons, de nouveau chrysalides.
C’est beau et rassurant, comme Nature est cyclique.
Mais va voir de plus près, cela n’est plus si vrai.
Te rappelles-tu Maya, t’embêtant au goûter ?
Des frelons, envahisseurs, l’ont décapitée.
Te souviens-tu du lave-vitre et des essuie-glaces
Quand tes parents roulaient vers le Sud ou l’Alsace ?
Aujourd’hui, plus de moustiques pour tâcher ta vitre.
As-tu souvenir des cours de géo à l’école,
Sur la recherche des meilleures routes pour le pétrole ?
Aujourd’hui no problem, les bateaux passent au nord,
La fonte de la banquise leur laisse le chemin libre.
Et profite des ours blancs, tant qu’il y en a encore,
Autre part que dans les livres et à MarineLand.
Te rappelles-tu la neige sur le haut du mont Blanc ?
Te rappelles-tu ta tête face au superbe vent,
Déracinant Versailles en 99 ?
Bientôt ce sera une chance, qu’elle soit là en hiver.
Aujourd’hui, sérieux, c’est même pas un fait divers,
Si un ouragan fait perdre ses cornes à un bœuf.
Alors qu’est-ce qu’on en fait d’une nature détraquée ?
On pourrait commencer par ne plus la pourrir.
Ouvrir un peu les yeux sur nos priorités,
Acheter moins de plastique, encore moins de conneries,
Chier sur le mythe absurde de l’essentielle croissance,
Ramener nos élus sur la même planète que nous...
Ce serait déjà un bon début.
Des animaux périssent, pourrissent, leurs petits naissent,
Les feuilles aux arbres traversent le cercle chromatique,
L’ombre de leurs sommets fait des sinusoïdes,
Chrysalides, papillons, de nouveau chrysalides.
C’est beau et rassurant, comme Nature est cyclique.
Mais va voir de plus près, cela n’est plus si vrai.
Te rappelles-tu Maya, t’embêtant au goûter ?
Des frelons, envahisseurs, l’ont décapitée.
Te souviens-tu du lave-vitre et des essuie-glaces
Quand tes parents roulaient vers le Sud ou l’Alsace ?
Aujourd’hui, plus de moustiques pour tâcher ta vitre.
As-tu souvenir des cours de géo à l’école,
Sur la recherche des meilleures routes pour le pétrole ?
Aujourd’hui no problem, les bateaux passent au nord,
La fonte de la banquise leur laisse le chemin libre.
Et profite des ours blancs, tant qu’il y en a encore,
Autre part que dans les livres et à MarineLand.
Te rappelles-tu la neige sur le haut du mont Blanc ?
Te rappelles-tu ta tête face au superbe vent,
Déracinant Versailles en 99 ?
Bientôt ce sera une chance, qu’elle soit là en hiver.
Aujourd’hui, sérieux, c’est même pas un fait divers,
Si un ouragan fait perdre ses cornes à un bœuf.
Alors qu’est-ce qu’on en fait d’une nature détraquée ?
On pourrait commencer par ne plus la pourrir.
Ouvrir un peu les yeux sur nos priorités,
Acheter moins de plastique, encore moins de conneries,
Chier sur le mythe absurde de l’essentielle croissance,
Ramener nos élus sur la même planète que nous...
Ce serait déjà un bon début.