Pour la rejoindre, il faut traverser
Ni rue, ni miroir, ni vie.
Seulement un bras de mer,
Brassé par les hélices
Tel
... [+]
Vive la liberté ! Dit le cheval de Prévert
il y a
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Et le chœur de reprendre :
Assez d'être battus, mis aux fers et mangés !
Assez d'être entassés, encagés, privés d'air...
Assez d'être la proie de vos appétits,
De votre férocité, de votre folie!
Et voilà donc les bêtes de se révolter,
Les vaches et leurs veaux, les cochons les taureaux
Les dindons, les blaireaux, les poissons, les oiseaux...
Voilà que la rumeur s'amplifie sur la terre !
Même l'arbre, plusieurs fois centenaire
Mêle sa voix au funeste concert.
Aussi bien sur le sol, que dans l'eau et les airs,
On dit son ras le bol et sa colère
Contre l'Homme, le suprême ennemi.
On l'apostrophe, on le condamne, on le maudit !
Et lui, il en est tout abasourdi !
Toi qui prêtas souvent parole aux animaux
Mon ami Jacquot
J'aimerais bien savoir ce que tu écrirais
Si tu revenais
Assez d'être battus, mis aux fers et mangés !
Assez d'être entassés, encagés, privés d'air...
Assez d'être la proie de vos appétits,
De votre férocité, de votre folie!
Et voilà donc les bêtes de se révolter,
Les vaches et leurs veaux, les cochons les taureaux
Les dindons, les blaireaux, les poissons, les oiseaux...
Voilà que la rumeur s'amplifie sur la terre !
Même l'arbre, plusieurs fois centenaire
Mêle sa voix au funeste concert.
Aussi bien sur le sol, que dans l'eau et les airs,
On dit son ras le bol et sa colère
Contre l'Homme, le suprême ennemi.
On l'apostrophe, on le condamne, on le maudit !
Et lui, il en est tout abasourdi !
Toi qui prêtas souvent parole aux animaux
Mon ami Jacquot
J'aimerais bien savoir ce que tu écrirais
Si tu revenais