Des horizons bleutés à l'aube de tes cils
Hésitent à déployer les ailes du chagrin
S'aventurent et inondent ton regard
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Cézanne te croqua des couleurs du soleil.
En tes pieds argentés, Picasso s’installa.
C’est là que j’ai grandi, mon Éden ici bas,
Un monde au ton chantant le matin s’y réveille.
Merveille
Je respire ta foi, montagne sentinelle,
Carrousel des senteurs, garrigue minérale ;
Mon esprit grisé de fragrances végétales,
Des fraîcheurs murmurées de l’onde ritournelle.
Charnel
Je sais des paradis autres qu’artificiels,
Où plane Bonelli, grand aigle des calcaires,
Au gré de Venturi, épouse la lumière,
Sa puissance dans l’air bleu, si haut près du ciel.
Soleil
Certains, venus du Nord oublier leur grisaille,
N’ont point compris l’insolente ardeur de l’été ;
Si aïoli, vin rosé, charmaient les gosiers
Mistral, souffleur d’azur, les remit au bercail.
Glacial
À l’heure de plier mes soleils circadiens,
Vague déferlante au rivage d’oliviers,
Je confierai mon corps à ton ocre poudrée ;
Paisible dormirai, un cyprès en soutien.
Terrien
En tes pieds argentés, Picasso s’installa.
C’est là que j’ai grandi, mon Éden ici bas,
Un monde au ton chantant le matin s’y réveille.
Merveille
Je respire ta foi, montagne sentinelle,
Carrousel des senteurs, garrigue minérale ;
Mon esprit grisé de fragrances végétales,
Des fraîcheurs murmurées de l’onde ritournelle.
Charnel
Je sais des paradis autres qu’artificiels,
Où plane Bonelli, grand aigle des calcaires,
Au gré de Venturi, épouse la lumière,
Sa puissance dans l’air bleu, si haut près du ciel.
Soleil
Certains, venus du Nord oublier leur grisaille,
N’ont point compris l’insolente ardeur de l’été ;
Si aïoli, vin rosé, charmaient les gosiers
Mistral, souffleur d’azur, les remit au bercail.
Glacial
À l’heure de plier mes soleils circadiens,
Vague déferlante au rivage d’oliviers,
Je confierai mon corps à ton ocre poudrée ;
Paisible dormirai, un cyprès en soutien.
Terrien