Assis sur sa bécane
Il fait corps avec sa moto
Et s’envole bien loin des ombres.
Tourner pur
Rouler droit
Et que
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Dans l’oeil des enfermés se joue un rêve étrange
Où des corps enlacés s’étirent, se mélangent ;
Où des danseurs de marbre, imperturbablement,
S’élancent la nuit dans une valse à trois temps.
Automates au pas sûr au bal des inconnus,
Ils noient leur misère dans des pas convenus ;
Machinalement ils dansent aux rythmes lourds
Explosant lentement du fracas d’un tambour.
La valse déploit sa mécanique immuable ;
Les danseurs se donnent au brouillard incurable,
Oublieux du glaçant silence qui les ronge.
Au triste bal masqué des dormeurs égarés,
Des rêveurs et des fous tournoient mécanisés
Et se débattent dans l’étoffe de leurs songes.
Où des corps enlacés s’étirent, se mélangent ;
Où des danseurs de marbre, imperturbablement,
S’élancent la nuit dans une valse à trois temps.
Automates au pas sûr au bal des inconnus,
Ils noient leur misère dans des pas convenus ;
Machinalement ils dansent aux rythmes lourds
Explosant lentement du fracas d’un tambour.
La valse déploit sa mécanique immuable ;
Les danseurs se donnent au brouillard incurable,
Oublieux du glaçant silence qui les ronge.
Au triste bal masqué des dormeurs égarés,
Des rêveurs et des fous tournoient mécanisés
Et se débattent dans l’étoffe de leurs songes.