J'enviais les amoureux d'antan
Février les élisait dans les Champs
Mars les voyait repartir s'éloignant l'un de l'autre... [+]

Le soleil en hiver, comme mis sous du verre,
Imite la lune qui la nuit resplendit
Sur les autels déserts, lieux de crime impuni…
Décors de cauchemars, tristes voûtes de pierre…
À travers les vitraux des chapelles brisées,
Au milieu de tous ces jolis anges de marbre,
Brille encor la lueur du souvenir des arbres
Tout en fleurs, et leurs fruits nourrissaient ma pensée.
L’Été a ses ruines quand s’arrête la danse
Destructrice du temps et de ses canicules ;
Le Poète dans l’ombre trouve sa formule :
La mélancolie est la fin des turbulences.
Imite la lune qui la nuit resplendit
Sur les autels déserts, lieux de crime impuni…
Décors de cauchemars, tristes voûtes de pierre…
À travers les vitraux des chapelles brisées,
Au milieu de tous ces jolis anges de marbre,
Brille encor la lueur du souvenir des arbres
Tout en fleurs, et leurs fruits nourrissaient ma pensée.
L’Été a ses ruines quand s’arrête la danse
Destructrice du temps et de ses canicules ;
Le Poète dans l’ombre trouve sa formule :
La mélancolie est la fin des turbulences.
Le deuxième strophe est ma préférée.