Rizières en feu
Enola Gay dans les cieux
vies atomisées
Je suis posée éberluée
sur le tour
dans la toupie du monde
lancée par les octets
les pixels au carré
Mes yeux rient
et restent dans la ronde
faite au tour du grand tour
avide et tant pressé.
Emportée, étourdie, je tourne
sur cette Terre en codes
mon corps valse, tournoie
je ne vois que des traits
des raies toutes en couleurs
lignes à l’infini
Amusée,
égarée
la vitesse m’enivre
et le vide m’aspire
le réel rien qu’à moi
total
furtif
Quand viendra le tournis
tout mon corps en nausée
plaqué sur la paroi
abîmé dans sa chute
évanoui
je ne pourrai plus crier.
Crois-tu ? Moi toupie ?
j’ai laissé tant de traces
furtives
dérobées à la dérobée
le monde derrière mes yeux
avec tant de toupies
relancées
sur le tour
par le fouet.
Alors tant qu’il est temps
Crois-moi,
je criiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie.
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sur le tour
dans la toupie du monde
lancée par les octets
les pixels au carré
Mes yeux rient
et restent dans la ronde
faite au tour du grand tour
avide et tant pressé.
Emportée, étourdie, je tourne
sur cette Terre en codes
mon corps valse, tournoie
je ne vois que des traits
des raies toutes en couleurs
lignes à l’infini
Amusée,
égarée
la vitesse m’enivre
et le vide m’aspire
le réel rien qu’à moi
total
furtif
Quand viendra le tournis
tout mon corps en nausée
plaqué sur la paroi
abîmé dans sa chute
évanoui
je ne pourrai plus crier.
Crois-tu ? Moi toupie ?
j’ai laissé tant de traces
furtives
dérobées à la dérobée
le monde derrière mes yeux
avec tant de toupies
relancées
sur le tour
par le fouet.
Alors tant qu’il est temps
Crois-moi,
je criiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie.
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