Pygmée cocaïné aux sordides pensées,
Enfanté du démon, épris de l'ange blond,
Thanatos et Hypnos en chimère
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La tête dans un étau,
Les pieds dans le béton,
Devant moi tombent les héros.
Car sur cet échiquier
Le mal est partout...
Le mal est nulle part...
Derrière moi, le général s'écrie,
Le torse bardé de codes-barres,
A l'assaut ! Tes ailes sont coupées, tu ne peux plus t'envoler.
Cours et tire, cours et tire, la partie est truquée, tu n'as rien a gagner.
Je dois... Il faut... Nous devons... se battre pour protéger la nation.
J'ai peur, au-dessus de moi, la mort est larguée par avions.
Et pendant que des marées noires flambent dans les déserts,
Que dans des rues, s'écoulent le sang d'innocents,
Autour des bureaux ovales,
On dénombre les dormeurs du val.
Quand viendra-t-on nous libérer ?
Quand viendra-t-on m'expliquer pourquoi je tue à mon insu ?
Pourquoi je pleure ?... en attendant mon heure.
Je dois... Il faut... Nous devons... ramper et crever dans les tranchées.
J'ai peur, face à moi la mort résonne en canons.
Et puis sur cette plage de sable rouge,
Enfin je m'écroule, emporté par un souffle.
Dans ma poitrine, la mort en frappe chirurgicale.
Je ne sais pas comment.
A peine débarqué et déjà fauché.
Je n'ai plus peur, j'aurais peut-être les honneurs,
Et je m'endors les yeux ouverts,
Jetant un dernier regard sur l'enfer.
La tête dans un étau,
Les pieds dans le béton,
Doucement je glisse dans les abysses,
Lame de fond, au loin j'aperçois le pays d'Alice.
Je dois... Il faut... Nous devons... Je dois... Il faut... Nous devons... Je dois... Il faut... Nous devons...
Les pieds dans le béton,
Devant moi tombent les héros.
Car sur cet échiquier
Le mal est partout...
Le mal est nulle part...
Derrière moi, le général s'écrie,
Le torse bardé de codes-barres,
A l'assaut ! Tes ailes sont coupées, tu ne peux plus t'envoler.
Cours et tire, cours et tire, la partie est truquée, tu n'as rien a gagner.
Je dois... Il faut... Nous devons... se battre pour protéger la nation.
J'ai peur, au-dessus de moi, la mort est larguée par avions.
Et pendant que des marées noires flambent dans les déserts,
Que dans des rues, s'écoulent le sang d'innocents,
Autour des bureaux ovales,
On dénombre les dormeurs du val.
Quand viendra-t-on nous libérer ?
Quand viendra-t-on m'expliquer pourquoi je tue à mon insu ?
Pourquoi je pleure ?... en attendant mon heure.
Je dois... Il faut... Nous devons... ramper et crever dans les tranchées.
J'ai peur, face à moi la mort résonne en canons.
Et puis sur cette plage de sable rouge,
Enfin je m'écroule, emporté par un souffle.
Dans ma poitrine, la mort en frappe chirurgicale.
Je ne sais pas comment.
A peine débarqué et déjà fauché.
Je n'ai plus peur, j'aurais peut-être les honneurs,
Et je m'endors les yeux ouverts,
Jetant un dernier regard sur l'enfer.
La tête dans un étau,
Les pieds dans le béton,
Doucement je glisse dans les abysses,
Lame de fond, au loin j'aperçois le pays d'Alice.
Je dois... Il faut... Nous devons... Je dois... Il faut... Nous devons... Je dois... Il faut... Nous devons...