Un oiseau s'endort
parasol de sa propre ombre
sur le sol de sable
Abandonnées des Hommes,
Laissées aux pourquoi,
Ces structures désossées
Souillées rouillées mouillées m'inquiètent.
Pyramides de paille, dérisoires maquettes,
Elles grincent si bas, murmurent leurs ébats,
Qui dans la nuit résonnent d'auras irascibles.
Sous la lune avisée qu'elles tiennent en pupille,
Leurs fines particules font le mur en secret.
Et leurs bras insolents, sans foi ni loi ni dôme,
Soulèveraient des cœurs, si haut !
Nous pouvons ajouter,
Figés, gênés,
Mais soulagés :
« On a créé des monstres,
Heureusement qu'ils dorment. »
Laissées aux pourquoi,
Ces structures désossées
Souillées rouillées mouillées m'inquiètent.
Pyramides de paille, dérisoires maquettes,
Elles grincent si bas, murmurent leurs ébats,
Qui dans la nuit résonnent d'auras irascibles.
Sous la lune avisée qu'elles tiennent en pupille,
Leurs fines particules font le mur en secret.
Et leurs bras insolents, sans foi ni loi ni dôme,
Soulèveraient des cœurs, si haut !
Nous pouvons ajouter,
Figés, gênés,
Mais soulagés :
« On a créé des monstres,
Heureusement qu'ils dorment. »

Pourquoi on a aimé ?
On a aimé le vocabulaire très singulier, technique parfois et moderne, qui s'organise pour former des images brutes. Un sujet brut pour un poème
Lire la suite
Pourquoi on a aimé ?
On a aimé le vocabulaire très singulier, technique parfois et moderne, qui s'organise pour former des images brutes. Un sujet brut pour un poème