Sans que je l’aie prémédité, mes pas m’avaient conduite vers mon ancienne adresse, celle de la maison d’autrefois. M’en approchant, j’avais ressenti une impression déplaisante que je... [+]
Si peu de temps...
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J'amasse trop de souvenirs,
Bulles éphémères de savon,
Insaisissables à réunir.
Ne reste qu'un goût de bonbon,
Plein été, enfance sucrée.
Déjà se dessine l'automne
De l'insouciance. C'est en septembre,
Matins blêmes et froids, quand sonne
Comme à la charge: « il faut apprendre !
Va à l'école ! » Finie l'enfance.
Combien d'années résiste-t-il,
Le temps sacré de l'innocence,
Quand tout nous paraît accessible
Dans un monde plein d'assurance ?
Ils s'envolent, mes souvenirs
Au goût suave de bonbon.
Hélas ! Hélas ! J'ai cru sentir
L'odeur fétide du limon.
Bulles éphémères de savon,
Insaisissables à réunir.
Ne reste qu'un goût de bonbon,
Plein été, enfance sucrée.
Déjà se dessine l'automne
De l'insouciance. C'est en septembre,
Matins blêmes et froids, quand sonne
Comme à la charge: « il faut apprendre !
Va à l'école ! » Finie l'enfance.
Combien d'années résiste-t-il,
Le temps sacré de l'innocence,
Quand tout nous paraît accessible
Dans un monde plein d'assurance ?
Ils s'envolent, mes souvenirs
Au goût suave de bonbon.
Hélas ! Hélas ! J'ai cru sentir
L'odeur fétide du limon.
Je suis en finale avec mon haïku "sifflement glacé" et je vous invite à aller le (re)lire pour éventuellement le soutenir s'il vous a plu. Merci.
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/dans-la-taiga
conduisent
au futur limon^^+1
Je vous invite à lire, si le cœur vous en dit, ma nuit : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/la-nuit-consolatrice
Si vous aviez un instant, j'ai deux haïkus qui grelottent dans le grand nord...