Tout est calme – alentour – les arbres qui s’endorment
Jettent leurs derniers feux chargés de lourds... [+]
À tous les lieux que l'on croit inhabités.
Ses lourds volets sont clos ainsi que des paupières.
On n’entend plus la grille. Elle grinçait souvent.
Mais l’herbe joue encore au jardin dans le vent
Et le passé s’anime au creux des vieilles pierres.
Les murs hirsutes sous leurs lianes de lierres,
Semblent guetter les pas du prochain arrivant.
Et le perron s’ennuie et la porte en rêvant
Chuchote : « Où dormez-vous âmes familières ? »
Le salon parle avec la chambre du premier
Et devant la maison le paisible pommier
Inquiet, cherche en vain, l’ombre des silhouettes.
Le petit écriteau planté d’un vilain pieu,
Indique : « À vendre ! » On sent dans l’air des voix muettes
Qui parlent des absents et habitent le lieu.
Ses lourds volets sont clos ainsi que des paupières.
On n’entend plus la grille. Elle grinçait souvent.
Mais l’herbe joue encore au jardin dans le vent
Et le passé s’anime au creux des vieilles pierres.
Les murs hirsutes sous leurs lianes de lierres,
Semblent guetter les pas du prochain arrivant.
Et le perron s’ennuie et la porte en rêvant
Chuchote : « Où dormez-vous âmes familières ? »
Le salon parle avec la chambre du premier
Et devant la maison le paisible pommier
Inquiet, cherche en vain, l’ombre des silhouettes.
Le petit écriteau planté d’un vilain pieu,
Indique : « À vendre ! » On sent dans l’air des voix muettes
Qui parlent des absents et habitent le lieu.
un dernier vers un peu léger pour un final de sonnet
entre les deux quelques fantômes muets ...
qui parlent
L'ambiance est réussie
...