Les mouches et le soleil, le prunier, la poussière
Un petit coin perdu, le Jura, la lumière
Des pelles
Des planes
Des... [+]
Rencontre fortuite
il y a
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Finaliste
Jury
Jury

Monsieur Lebreton, le parapluie en l’air,
Pénétra avec respect dans le sanctuaire.
Avisant une table de dissection,
Qui trônait sur pieds avec distinction,
Il y allongea le parapluie sans façon,
Dépouillé, élémentaire, simple, brut, tout con,
Ne sachant que faire de cet attribut mouillé
Qui ce beau temple sacré aurait pu souiller.
Prenant place sur un siège en forme de fleur,
Il sombra bientôt dans une molle langueur.
Machine à coudre à la main, Monsieur Duchamp
Se délesta de son lourd engin sur le champ,
Le posant sur la table de belle section
Qui l’en remercia avec émotion.
Il se calfeutra dans une fluide douceur
Qui, automatiquement, lui mit baume au coeur.
Un troisième larron, au seuil du salon,
Ne put s’empêcher de crier avec passion :
« Cette machine à coudre et ce parapluie,
C’est du pur surréel, voilà ce que j’en dis ! »
Lebreton et Duchamp, tirés de leur torpeur,
Opinèrent et crièrent en choeur avec bonheur :
« Ça sort du fond du coeur, voilà qui est parlé,
Et au fronton de notre art restera gravé ! »
Le fier trio entonna avec brio
Un hymne haut à la gloire de leur idée du beau :
« Paracoudre et machine à pluie réunis
Sur une oblongue table de dissection
Sont la manifestation la plus réussie
Du surréalisme et de ses inventions. »
Puis les trois pratiquants se replièrent sur soi
Comme en ses fibres lamées un carré de soie.
Pénétra avec respect dans le sanctuaire.
Avisant une table de dissection,
Qui trônait sur pieds avec distinction,
Il y allongea le parapluie sans façon,
Dépouillé, élémentaire, simple, brut, tout con,
Ne sachant que faire de cet attribut mouillé
Qui ce beau temple sacré aurait pu souiller.
Prenant place sur un siège en forme de fleur,
Il sombra bientôt dans une molle langueur.
Machine à coudre à la main, Monsieur Duchamp
Se délesta de son lourd engin sur le champ,
Le posant sur la table de belle section
Qui l’en remercia avec émotion.
Il se calfeutra dans une fluide douceur
Qui, automatiquement, lui mit baume au coeur.
Un troisième larron, au seuil du salon,
Ne put s’empêcher de crier avec passion :
« Cette machine à coudre et ce parapluie,
C’est du pur surréel, voilà ce que j’en dis ! »
Lebreton et Duchamp, tirés de leur torpeur,
Opinèrent et crièrent en choeur avec bonheur :
« Ça sort du fond du coeur, voilà qui est parlé,
Et au fronton de notre art restera gravé ! »
Le fier trio entonna avec brio
Un hymne haut à la gloire de leur idée du beau :
« Paracoudre et machine à pluie réunis
Sur une oblongue table de dissection
Sont la manifestation la plus réussie
Du surréalisme et de ses inventions. »
Puis les trois pratiquants se replièrent sur soi
Comme en ses fibres lamées un carré de soie.

J'avais aimé commenté et aimé votre poème. Aujourd'hui je vous invite à découvrir le mien "A l'air du temps" en finale du grand prix été poésie 2017. Bonne soirée.
mon vote
invitation dans "mon chatêau " ma 1ère nouvelle, autobiographique... en finale... ;-)
Là où il est, il regrette sans aucun doute de ne pas pouvoir voter pour vous. Je le fais donc pour lui !
+1 et bon dimanche !
Vous aimerez mes textes, je crois, ils sont un peu loufoques ;-)
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/un-lancer-bien-pense
http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/mon-ange-demoniaque
J'ai une pie, charmeuse mais chapardeuse, qui peut vous plaire, ici : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/la-pie-5
Cordialement
Si tu veux me retrouver, en finale aussi, c'est avec "Le coq et le faisan" ....