Ma voisine, je l'aime.
Elle est petite et pâle
Elle a le murmure doux des espaces oubliés
Elle a vu tant de
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Reconnaissance...
il y a
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Il n'y a pas de danger, je continuerai
À marcher sur la terre,
Les yeux levés vers des aubes incertaines,
Le cœur ouvert aux espoirs oubliés.
Je chanterai sur tes lèvres entrouvertes
Des horizons dont les livres ont parlé.
Tu seras grand, je jouerai à la fée
Et les dragons que nos peurs ont tant vus
Seront moutons dans l'azur de nos nuits...
Les hommes trop gris et la terre en colère
Éclateront sur nos cahiers d'avant.
On gommera les sales bruits de la guerre.
On fera tout pour être encore vivants...
Et si l'audace, sur nos mots de papier
Déstabilise l'ordre bien installé,
Si les glaciers, à l'ombre des sourires,
Sucrent le ciel de leurs chapeaux-sorciers,
On blottira les doutes apaisés
D'un jour-groseille à tellement les croquer !
Tout cela, mon amour, restera une errance,
Une frontière dorée de musique et d'abeilles,
Une saison de miel qu'on peut réconcilier...
Quelque chose à nous comme la soie d'un secret.
J'ai tiré une carte et ton cœur m'a parlé,
Tu ventriloques l'ennui d'un crayon de couleurs.
Tu m'articules à ton espace. J'apprends l'été
Et je deviens ton jour jusqu'à mille demains.
À marcher sur la terre,
Les yeux levés vers des aubes incertaines,
Le cœur ouvert aux espoirs oubliés.
Je chanterai sur tes lèvres entrouvertes
Des horizons dont les livres ont parlé.
Tu seras grand, je jouerai à la fée
Et les dragons que nos peurs ont tant vus
Seront moutons dans l'azur de nos nuits...
Les hommes trop gris et la terre en colère
Éclateront sur nos cahiers d'avant.
On gommera les sales bruits de la guerre.
On fera tout pour être encore vivants...
Et si l'audace, sur nos mots de papier
Déstabilise l'ordre bien installé,
Si les glaciers, à l'ombre des sourires,
Sucrent le ciel de leurs chapeaux-sorciers,
On blottira les doutes apaisés
D'un jour-groseille à tellement les croquer !
Tout cela, mon amour, restera une errance,
Une frontière dorée de musique et d'abeilles,
Une saison de miel qu'on peut réconcilier...
Quelque chose à nous comme la soie d'un secret.
J'ai tiré une carte et ton cœur m'a parlé,
Tu ventriloques l'ennui d'un crayon de couleurs.
Tu m'articules à ton espace. J'apprends l'été
Et je deviens ton jour jusqu'à mille demains.
Je voulais mettre plein d’étoiles mais je ne peux qu’une je ne sais pas pourquoi