Quand la nuit avance,
Vient un grand silence.
Les mots se meurent,
Et deviennent noirceur.
Emportée dans l’abîme,
L’âme perd son sublime.
Se dessine un désert,
Au fusain de l’enfer.
Vite une gomme
Pour sauver les hommes.
Soyons plus malins
Que le Mal et ses copains.
Creuse-toi donc la tête
Toi qui te prétends poète.
Violoniste des rues,
On ne t’entend plus.
Peintre du dimanche,
Retrousse un peu tes manches.
Comédien sans argent,
La scène t’attend.
Chanteuse d’opéra,
Redonne de la voix.
La nuit avance ?
Que le spectacle commence !
Vient un grand silence.
Les mots se meurent,
Et deviennent noirceur.
Emportée dans l’abîme,
L’âme perd son sublime.
Se dessine un désert,
Au fusain de l’enfer.
Vite une gomme
Pour sauver les hommes.
Soyons plus malins
Que le Mal et ses copains.
Creuse-toi donc la tête
Toi qui te prétends poète.
Violoniste des rues,
On ne t’entend plus.
Peintre du dimanche,
Retrousse un peu tes manches.
Comédien sans argent,
La scène t’attend.
Chanteuse d’opéra,
Redonne de la voix.
La nuit avance ?
Que le spectacle commence !