Il regardait de ses yeux pénétrants l'horizons artificiel
L'horizon qu'on lui avait volé
La beauté qu'on lui a enlevé à lui et ses frères
Quand il mangeait la brebis,
Nous mangions sa vie
Quand il courait sous la pluie
Nous tuions sous les parapluies.
Les feux des canons mêlés aux complaintes des innocents
Les loups, les lapins, les oiseaux ne faisaient qu'un
Pendant que les Hommes, se volaient les carcasses.
Le feu ardent se déclenche, la mer se déchaine.
Dans les villages comme dans les plaines,
Les animaux comme les Hommes ont un coeur.
Dans les maisons comme dans les forêts,
Les animaux comme les Hommes ont une peur.
Sous le pelage comme sous l'attirail,
Les animaux et les Hommes ont une âme.
Nous rejetons l'Homme qui tue
Mais nous bénissons celui qui chasse.
Nous ne connaissons pas l'animal qui tue,
Mais nous haïssons celui qui chasse.
L'horizon qu'on lui avait volé
La beauté qu'on lui a enlevé à lui et ses frères
Quand il mangeait la brebis,
Nous mangions sa vie
Quand il courait sous la pluie
Nous tuions sous les parapluies.
Les feux des canons mêlés aux complaintes des innocents
Les loups, les lapins, les oiseaux ne faisaient qu'un
Pendant que les Hommes, se volaient les carcasses.
Le feu ardent se déclenche, la mer se déchaine.
Dans les villages comme dans les plaines,
Les animaux comme les Hommes ont un coeur.
Dans les maisons comme dans les forêts,
Les animaux comme les Hommes ont une peur.
Sous le pelage comme sous l'attirail,
Les animaux et les Hommes ont une âme.
Nous rejetons l'Homme qui tue
Mais nous bénissons celui qui chasse.
Nous ne connaissons pas l'animal qui tue,
Mais nous haïssons celui qui chasse.