Le temps reprend sa couche où je t'attends en vain
Car ma peau sans ta bouche interrompt son voyage
Qui va de rive en rive
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Avancer doucement pour embrasser ton ombre,
Ma mémoire accueillant le sens de tes soupirs ;
Admirer sans mot dire une gorge en diapirs
Au mitan de tes bras où tout mon désir sombre.
Déguster dans ton cou quelques instants si doux
Prolongeant à l'envie un peu de ta mémoire ;
Ajouter à plaisir une page au grimoire
Des souvenirs bénis du temps des roudoudous.
Avoir encore en moi le goût de ces instants
Où mon espoir se tend à venir sur la grève
Eteindre ton désir comme on déroule un rêve
Dans un flot de lumière aux rayons insistants.
Etreindre ton épaule en devançant ta joie
De pourvoir ranimer le brasier vacillant ;
Et couler sur ton rein ce tison grésillant
Qu'est devenu mon bras en poursuivant ta voie.
Entendre par ta bouche un bouquet de ces mots
Espérés sans retour tout au long de ces heures ;
Déguster ta pensée au fil de tes demeures
Tandis que mon esprit amenuise nos maux.
Accueillir dans la joie un élan de ton coeur
Fatigué de courir aux rêves de folie ;
Te dire en cet instant combien tu es jolie
Et combien, de te voir, me remplit de bonheur.
Poursuivre dans la nue un peu de ta pensée
Exilant nos amours aux tourbillons du temps
Pour revenir encore au creux de ce printemps
Déposer à tes pieds mon ivresse insensée.
Ma mémoire accueillant le sens de tes soupirs ;
Admirer sans mot dire une gorge en diapirs
Au mitan de tes bras où tout mon désir sombre.
Déguster dans ton cou quelques instants si doux
Prolongeant à l'envie un peu de ta mémoire ;
Ajouter à plaisir une page au grimoire
Des souvenirs bénis du temps des roudoudous.
Avoir encore en moi le goût de ces instants
Où mon espoir se tend à venir sur la grève
Eteindre ton désir comme on déroule un rêve
Dans un flot de lumière aux rayons insistants.
Etreindre ton épaule en devançant ta joie
De pourvoir ranimer le brasier vacillant ;
Et couler sur ton rein ce tison grésillant
Qu'est devenu mon bras en poursuivant ta voie.
Entendre par ta bouche un bouquet de ces mots
Espérés sans retour tout au long de ces heures ;
Déguster ta pensée au fil de tes demeures
Tandis que mon esprit amenuise nos maux.
Accueillir dans la joie un élan de ton coeur
Fatigué de courir aux rêves de folie ;
Te dire en cet instant combien tu es jolie
Et combien, de te voir, me remplit de bonheur.
Poursuivre dans la nue un peu de ta pensée
Exilant nos amours aux tourbillons du temps
Pour revenir encore au creux de ce printemps
Déposer à tes pieds mon ivresse insensée.