Au matin
De la tempête
Que se brisent les armures,
Nos corps formeront une ballade
Avec la mer sauvage comme... [+]
Pierres de lune
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Finaliste
Jury
Jury


J’ai repris une à une chaque pierre de lune
Toutes celles posées comme des différences
Toutes celles accordées à nos astres nocturnes
Comme pierres gravées abolies d’évidence
Perdu, à ton visage, n’attendre qu’un seul nom
Comme sur le rivage, on veille l’horizon
J’ai longtemps parcouru ces allées de glycine
Une maison ouverte, sur nous, sur moi, sur toi
Jardin des solitudes et de douleurs intimes
Cœurs mêlés des absences, bras vides de tes bras
À crier des silences où mes lèvres se noient
J’ai peur de la souffrance et de ce grand lit froid
J’ai tout lu à l’envers, et les mots se confondent
Aux rêves du passé, aux peines du présent
À me parler de toi, mon âme vagabonde
Aux tempêtes amoureuses, à tes bras que j’attends
Privé de tes baisers, ventre hurlant de désir
À déchirer les yeux de tous les souvenirs
Ai-je mal à ce point que je doive m’enfuir
Loin de toi, loin de nous, écouter la raison
Renoncer à t’aimer, jusqu’à ne plus souffrir
Et lorsque je me tais, je murmure ton nom
Délicieuse torture, comme larmes de joies
L’absolue certitude, d’être vivant de toi.
Toutes celles posées comme des différences
Toutes celles accordées à nos astres nocturnes
Comme pierres gravées abolies d’évidence
Perdu, à ton visage, n’attendre qu’un seul nom
Comme sur le rivage, on veille l’horizon
J’ai longtemps parcouru ces allées de glycine
Une maison ouverte, sur nous, sur moi, sur toi
Jardin des solitudes et de douleurs intimes
Cœurs mêlés des absences, bras vides de tes bras
À crier des silences où mes lèvres se noient
J’ai peur de la souffrance et de ce grand lit froid
J’ai tout lu à l’envers, et les mots se confondent
Aux rêves du passé, aux peines du présent
À me parler de toi, mon âme vagabonde
Aux tempêtes amoureuses, à tes bras que j’attends
Privé de tes baisers, ventre hurlant de désir
À déchirer les yeux de tous les souvenirs
Ai-je mal à ce point que je doive m’enfuir
Loin de toi, loin de nous, écouter la raison
Renoncer à t’aimer, jusqu’à ne plus souffrir
Et lorsque je me tais, je murmure ton nom
Délicieuse torture, comme larmes de joies
L’absolue certitude, d’être vivant de toi.

julien.
Si je ne l'ai pas encore fait, je vous propose de découvrir "Sofia" une nouvelle en lice du GP été :
https://short-edition.com/fr/oeuvre/nouvelles/sofia-4
à bientôt peut-être.
Julien.