La porte claque sourde et lourde
Et laisse derrière elle ceux quittés.
La nuit naissante glisse, claire
d’un souvenir d’astre solaire
à un espoir de lune annoncée.
Elle éclaire, légère, la pente mouillée
déclin de pavés entre façades,
bois des platanes et acacias.
Un chien hurle, peine si douce,
pourquoi gémir si tard ?
Violet est le temps ce soir.
Un piano, la, sol, fa, un souffle clair
fa, si, si doux, pitié pour les larmes,
gouttes de pluie au bord des yeux.
Mi, do, ré, do ré mi de ma nostalgie,
ut, bécarre, marteau en mal d’accord.
Cristal, sanglot éteint, encore vibrant
au-dessus des verdures, mystères noirs.
Sur le ciel lilas une brise sans raison.
Banlieue, banlieue, tes bois sont gris.
Là où la lune pâlit
la planète émerge délavée
des pluies de l’heure passée.
Banlieue, banlieue, macadam bleu
ou pavés gris
mouillés de pluie le soir, le jour d’ennui.
Miroirs lunaires, territoires du chat
et des façades claires,
blafards écrans chinois
pour les ombres et les feuilles
d’un été incertain en éveil.
Fa, do, ré, si,
piano tristesse, porteur de vie.
Mais qui donc joue dans la brume du soir ?
La lune guette, rose blafarde
sur l’horizon mouillé.
Ah ! Enfant indifférent
ne fais pas tes gammes dans le tard.
Des coeurs chagrins pourraient monter
la côte déserte du soir,
entendre la plainte,
aussi pleurer.
Et laisse derrière elle ceux quittés.
La nuit naissante glisse, claire
d’un souvenir d’astre solaire
à un espoir de lune annoncée.
Elle éclaire, légère, la pente mouillée
déclin de pavés entre façades,
bois des platanes et acacias.
Un chien hurle, peine si douce,
pourquoi gémir si tard ?
Violet est le temps ce soir.
Un piano, la, sol, fa, un souffle clair
fa, si, si doux, pitié pour les larmes,
gouttes de pluie au bord des yeux.
Mi, do, ré, do ré mi de ma nostalgie,
ut, bécarre, marteau en mal d’accord.
Cristal, sanglot éteint, encore vibrant
au-dessus des verdures, mystères noirs.
Sur le ciel lilas une brise sans raison.
Banlieue, banlieue, tes bois sont gris.
Là où la lune pâlit
la planète émerge délavée
des pluies de l’heure passée.
Banlieue, banlieue, macadam bleu
ou pavés gris
mouillés de pluie le soir, le jour d’ennui.
Miroirs lunaires, territoires du chat
et des façades claires,
blafards écrans chinois
pour les ombres et les feuilles
d’un été incertain en éveil.
Fa, do, ré, si,
piano tristesse, porteur de vie.
Mais qui donc joue dans la brume du soir ?
La lune guette, rose blafarde
sur l’horizon mouillé.
Ah ! Enfant indifférent
ne fais pas tes gammes dans le tard.
Des coeurs chagrins pourraient monter
la côte déserte du soir,
entendre la plainte,
aussi pleurer.
Plein d'émotions. Une oeuvre maîtrisé !
C'est mon premier concours je vous invite à passer découvrir ma "Caverne" (catégorie des nouvelles. Une petite histoire écrite en vers, et si cela vous plaît de voter !)
https://short-edition.com/fr/auteur/assmoussa