Comme aux rebords du monde il a jeté du sable,
Le soleil sur les prés semblait mettre la table.
On le voyait de loin dresse... [+]
Palpitations new-yorkaises
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Finaliste
Jury
Jury

Huit heures du matin, quartier de Manhattan
Sortant d’un café-bar où j’ai passé la nuit,
Elle me fuit du regard tel elle n’aimait celui
Qui prenait des photos d’une si belle gitane.
Sur le pont de Brooklyn, midi vient de sonner
Mon appétit s’accroit devant la jolie blonde
Qui retourne sa tête, et, vexée je crois, gronde
Contre ma façon gênante de la regarder.
La pluie à Central Park peine les amoureux,
L’un d’eux était perdu, cherchant sa douce Aurore,
Qui s’était réfugiée derrière le beau décor
De l’arbre aux mille feuilles où il devint heureux.
Le vent du soir emporte avec lui tous ces pas,
Sur la scène de Broadway, les Jets la retiennent,
M’empêchant de l’aimer ; mais il faut que je m’abstienne.
Le premier jour s’achève, nulle la nuit sera.
Sortant d’un café-bar où j’ai passé la nuit,
Elle me fuit du regard tel elle n’aimait celui
Qui prenait des photos d’une si belle gitane.
Sur le pont de Brooklyn, midi vient de sonner
Mon appétit s’accroit devant la jolie blonde
Qui retourne sa tête, et, vexée je crois, gronde
Contre ma façon gênante de la regarder.
La pluie à Central Park peine les amoureux,
L’un d’eux était perdu, cherchant sa douce Aurore,
Qui s’était réfugiée derrière le beau décor
De l’arbre aux mille feuilles où il devint heureux.
Le vent du soir emporte avec lui tous ces pas,
Sur la scène de Broadway, les Jets la retiennent,
M’empêchant de l’aimer ; mais il faut que je m’abstienne.
Le premier jour s’achève, nulle la nuit sera.

C’est avec beaucoup de retard que je découvre votre superbe poème descriptif sur les quartiers de New York. Aujourd'hui je vous invite à découvrir le mien "A l'air du temps" en finale du grand prix été poésie 2017. Bonne soirée.