Je regarderai ce monde
De l’antre d’une forêt silencieuse
Où les ombres se relaxent
Et prennent le feuillage... [+]

Animaux, écoutez mon histoire.
J'étais Paco, nom de chien,
L'ami d'un humain très copain.
Les os, canine idée pour dîner,
Agrémentaient, desserts, mes repas variés.
La nuit j'avais deux oreillers,
Cette vie n'avait donc rien de chien,
Bien qu'elle n'en manquait certes point.
Dans l'immeuble j'étais l'idole,
Choyé, caressé des voisins,
Les gens ne craignaient pas mes crocs,
J'entrais dans le jeu des gamins.
Une bonne fée, ma vie avait fait noces,
Au maître j'obéissais à l'os et à l'âme.
Chez le toiletteur j'allais bonheur,
Car lui savait d'un coup de patte
Mettre mon doux pelage en valeur.
Animaux, encore quelques aboiements.
J'étais Paco, nom de chien,
Par un coup violent, coup de blues,
Porté à rencontrer mâtine
Pour assurer mes lendemains.
Excité, j'étais parti errer
Dans les dédales de ma cité,
Image parfaite des humains
Mais inconscient dégoût des chiens.
À peine aperçue, de l'autre côté,
Mon cœur ne s'est pas fait prier.
Par son odeur captivé,
J'ai voulu m'approcher, la lécher,
Quand d'un bond mon esprit partit,
Ignorant la rue sonore surdimensionnée.
Hélas un train d'autos m'emporta
Très loin de la belle truffe noire.
Me voilà Paco, nom de chien,
Mon maître m'a pleuré de chagrin
Puis remplacé d'un chinchilla.
Au paradis chien je suis bien.
Saint Bernard m'a confié des âmes,
Celles des canidés maltraités,
Histoire de me faire patienter
Le temps de quelques années
Qu'elle termine en bas son chemin.
J'étais Paco, nom de chien,
L'ami d'un humain très copain.
Les os, canine idée pour dîner,
Agrémentaient, desserts, mes repas variés.
La nuit j'avais deux oreillers,
Cette vie n'avait donc rien de chien,
Bien qu'elle n'en manquait certes point.
Dans l'immeuble j'étais l'idole,
Choyé, caressé des voisins,
Les gens ne craignaient pas mes crocs,
J'entrais dans le jeu des gamins.
Une bonne fée, ma vie avait fait noces,
Au maître j'obéissais à l'os et à l'âme.
Chez le toiletteur j'allais bonheur,
Car lui savait d'un coup de patte
Mettre mon doux pelage en valeur.
Animaux, encore quelques aboiements.
J'étais Paco, nom de chien,
Par un coup violent, coup de blues,
Porté à rencontrer mâtine
Pour assurer mes lendemains.
Excité, j'étais parti errer
Dans les dédales de ma cité,
Image parfaite des humains
Mais inconscient dégoût des chiens.
À peine aperçue, de l'autre côté,
Mon cœur ne s'est pas fait prier.
Par son odeur captivé,
J'ai voulu m'approcher, la lécher,
Quand d'un bond mon esprit partit,
Ignorant la rue sonore surdimensionnée.
Hélas un train d'autos m'emporta
Très loin de la belle truffe noire.
Me voilà Paco, nom de chien,
Mon maître m'a pleuré de chagrin
Puis remplacé d'un chinchilla.
Au paradis chien je suis bien.
Saint Bernard m'a confié des âmes,
Celles des canidés maltraités,
Histoire de me faire patienter
Le temps de quelques années
Qu'elle termine en bas son chemin.
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