Le chemin ocré de poussière
Descendait parmi les orangers
Comme un serpent lové au soleil.
La montagne se dressait... [+]
Où s'en vont les mots paresseux ?
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Où s’en vont les mots paresseux ?
Ceux qui traînent des pieds dans les dictionnaires,
Ceux qui renâclent à se montrer,
Ceux qui se cachent dans la mémoire ?
Les mots difficiles à prononcer,
Les mots dont le sens nous échappe,
Les mots trop longs, les mots trop courts...
Où s’en vont les mots paresseux ?
En fumée dans les nuages,
En vaguelettes dans les rivières,
En confetti, en serpentins ?
Tapis entre deux neurones, ils ne se laissent pas attraper,
Et dorment tranquillement en espérant qu’on les oublie.
Et si jamais l’un d’entre eux se réveille,
Il tourne autour de ma langue au moins sept fois, sans se presser,
Et s’attarde au bord de mes lèvres, pourquoi se précipiter,
Se fatiguer, et puis non, il ne sort pas et retourne se blottir bien au chaud
Dans les secrètes circonvolutions de mon cerveau.
Où s’en vont les mots paresseux ?
Peut-être font-ils la sieste dans un hamac sous les cocotiers,
Bercés par les doux alizés,
Peut-être se sont-ils envolés vers une autre planète
Où le langage n’existe pas,
Ou sont-ils descendus aux Enfers au royaume des morts ?
Mots paresseux, où êtes-vous ?
La plume de mon stylo vous cherche éperdument.
Ceux qui traînent des pieds dans les dictionnaires,
Ceux qui renâclent à se montrer,
Ceux qui se cachent dans la mémoire ?
Les mots difficiles à prononcer,
Les mots dont le sens nous échappe,
Les mots trop longs, les mots trop courts...
Où s’en vont les mots paresseux ?
En fumée dans les nuages,
En vaguelettes dans les rivières,
En confetti, en serpentins ?
Tapis entre deux neurones, ils ne se laissent pas attraper,
Et dorment tranquillement en espérant qu’on les oublie.
Et si jamais l’un d’entre eux se réveille,
Il tourne autour de ma langue au moins sept fois, sans se presser,
Et s’attarde au bord de mes lèvres, pourquoi se précipiter,
Se fatiguer, et puis non, il ne sort pas et retourne se blottir bien au chaud
Dans les secrètes circonvolutions de mon cerveau.
Où s’en vont les mots paresseux ?
Peut-être font-ils la sieste dans un hamac sous les cocotiers,
Bercés par les doux alizés,
Peut-être se sont-ils envolés vers une autre planète
Où le langage n’existe pas,
Ou sont-ils descendus aux Enfers au royaume des morts ?
Mots paresseux, où êtes-vous ?
La plume de mon stylo vous cherche éperdument.
Bonne journée, Louca.
Merci d'avoir aimé.
Je participe aussi au concours d'automne, si le cœur vous en dit...
Le pouvoir des mots qui en dit long... Merci pour ce divertissement , à bientôt et bravo. Mon vote !
Merci
Amitiés
Bonois
Je suis allée lire votre conte et comme un enfant, je l'ai suivi avec plaisir..Mon vote.
Peut-être aimerez-vous mon conte http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/l-epouvantail-qui-aimait-les-oiseaux
Je suis allée voir votre poème et j'en ai aimé le fond et la forme, mon vote !
Si le cœur vous en dit, mon poème "le coq et l'oie" est également en compétition pour le prix été.
Voici mon oeuvre présentée en finale de la matinale des lycéens, si vous viulez passer ;) : http://short-edition.com/oeuvre/tres-tres-court/tournez-a-droite
Cela m' a permis de découvrir votre texte charmant sur la Castiglione...je vote.
Une idée pour le prochain? "Où s’en vont les maux douloureux?"
Bravo!
Cecel
Mes deux œuvres, BAL POPULAIRE et ÉTÉ EN FLAMMES, sont en lice pour
le Grand Prix Été 2016. Je vous invite à venir les lire et les soutenir si le cœur
vous en dit, merci! http://short-edition.com/oeuvre/poetik/bal-populaire
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/ete-en-flammes