Quand Colombine
Est capturée un soir d'été
Par un crabe bonimenteur
Traîtreusement tapi
Au creux d'un sein ouaté
... [+]
Touchée par un éclair aurifère
Dans le cœur de mon éphémère
Avec sa voix un incendiaire
A mis le feu mon désert
Dans le tamis blanc de mes nuits
Passe l’amour
Un ange d’or...
Entre mes doigts
Du sable gris.
Au petit jour
Je t’aime encore
Cette salve de poudre d’or
S’attarde encore sur ma rétine
Je pars à l’envers du décor
L’endroit où le rêve dessine.
Les fades dunes s’enluminent
De majuscules sibyllines
Dans l’encore d’or j’imagine
Des mots d’amour et des collines
Le désir se nimbe, alchimie
De rêves fous, de paraboles
Je vais dans ces coursives folles
Loin du vide qui m’appesantit.
Le plomb de mon âme se fond
En pépites à l’éclat éphémère
Qui sombrent dans le lit de pierres
De la rivière de ma passion.
Dans le tamis blanc de mes nuits
Passe l’amour
Un ange d’or.
Entre mes doigts
Du sable gris.
Au petit jour
Je t’aime encore
Dans le cœur de mon éphémère
Avec sa voix un incendiaire
A mis le feu mon désert
Dans le tamis blanc de mes nuits
Passe l’amour
Un ange d’or...
Entre mes doigts
Du sable gris.
Au petit jour
Je t’aime encore
Cette salve de poudre d’or
S’attarde encore sur ma rétine
Je pars à l’envers du décor
L’endroit où le rêve dessine.
Les fades dunes s’enluminent
De majuscules sibyllines
Dans l’encore d’or j’imagine
Des mots d’amour et des collines
Le désir se nimbe, alchimie
De rêves fous, de paraboles
Je vais dans ces coursives folles
Loin du vide qui m’appesantit.
Le plomb de mon âme se fond
En pépites à l’éclat éphémère
Qui sombrent dans le lit de pierres
De la rivière de ma passion.
Dans le tamis blanc de mes nuits
Passe l’amour
Un ange d’or.
Entre mes doigts
Du sable gris.
Au petit jour
Je t’aime encore