Noire la nuit est sombre, et pleine de terreur,
Recelant son horreur, et ses monstres dormants,
Et ses yeux lugubres, toujours ouverts au vent ;
Les phares de la nuit, tels des éclats de peur.
Aube et Crépuscule, prélude qui se meurt ;
Noire la nuit est sombre, et défiant le temps,
Accompagne la mort, avec les pluies de sang :
Les larmes de lune, dont vivre fut l'erreur.
Les harpies nocturnes, plantent griffes aux cœurs
À tous ceux qui dorment, oubliant dehors le vent ;
Noire la nuit est sombre, et elle hurle son chant,
Réveillant cadavres, à la putrifiée odeur.
La vie exorcisée, vivants sous la stupeur ;
Leurs âmes s'échappent, souffrant très lentement,
Cherchant la liberté, nuit douce, seulement,
Noire la nuit est sombre, et pleine de terreur.
Recelant son horreur, et ses monstres dormants,
Et ses yeux lugubres, toujours ouverts au vent ;
Les phares de la nuit, tels des éclats de peur.
Aube et Crépuscule, prélude qui se meurt ;
Noire la nuit est sombre, et défiant le temps,
Accompagne la mort, avec les pluies de sang :
Les larmes de lune, dont vivre fut l'erreur.
Les harpies nocturnes, plantent griffes aux cœurs
À tous ceux qui dorment, oubliant dehors le vent ;
Noire la nuit est sombre, et elle hurle son chant,
Réveillant cadavres, à la putrifiée odeur.
La vie exorcisée, vivants sous la stupeur ;
Leurs âmes s'échappent, souffrant très lentement,
Cherchant la liberté, nuit douce, seulement,
Noire la nuit est sombre, et pleine de terreur.