Astre d’un parc,
Difformité habillée de grenat,
Marche caduque, tendue comme un arc,
Traverse ma vie d’un... [+]
Un monde noir,
Sans espoir.
La guerre est comme un chien enragé,
Que l’on aurait oublié d’enchaîner.
Emportant tout sur son passage,
En un véritable carnage.
Apeurés, on reste à l’intérieur, en retrait,
Eloignés d’un monde de violence, d’une atmosphère d’animosité.
On peut se tromper nous, et recommencer, dans nos champs, là-bas,
Mais lui ne le peut pas.
Il doit avancer, avancer sans mot dire,
Et ne jamais fléchir.
Chaque jour de sa vie est comme une épreuve,
Et son visage déformé par la peur en est la preuve.
Sa vie ne tient qu’à un fil,
Et son destin peut s’effacer demain.
Un geste, un pas de trop,
Peut annoncer sa fin.
Lui notre sauveur, notre messie,
Il lutte pour la patrie.
Et le rythme de son pas lourd et long,
Fait battre nos cœurs à l’unisson.
Partout gisent des monceaux de macchabées,
Et à cette pensée mon âme est bouleversée.
Le monde est déchiré,
Les familles décomposées,
La jeunesse fanatisée.
Mon cœur chavire,
Je ne peux plus rire.
Nos sorties sont régulées,
Et nos identités contrôlées.
Liberté, où est-tu passée?
Tu ne nous as pas emmenés,
Mais tu nous as laissés,
Entre leurs griffes acérées.
Eux nos ennemis,
Les monstres de la nuit,
Sous leur propre décret,
Ont le pouvoir de nous exproprier.
Sous une idéologie infondée,
Juifs, tziganes ou handicapés,
Sont massacrés, torturés, lapidés, rabaissés.
Certains d’entre nous, vont, sans atermoiement,
Faire preuve de couardise,
En les dénonçant,
Recevant la prime promise.
La vie n’a qu’un sens:
Massacre et violence.
Ô ma force,
Domine mon malheur,
Ô mon courage;
Efface ma peur,
Ô ma joie,
Illumine mon cœur,
Ô espérance,
Fais reparaître le bonheur.
Sans espoir.
La guerre est comme un chien enragé,
Que l’on aurait oublié d’enchaîner.
Emportant tout sur son passage,
En un véritable carnage.
Apeurés, on reste à l’intérieur, en retrait,
Eloignés d’un monde de violence, d’une atmosphère d’animosité.
On peut se tromper nous, et recommencer, dans nos champs, là-bas,
Mais lui ne le peut pas.
Il doit avancer, avancer sans mot dire,
Et ne jamais fléchir.
Chaque jour de sa vie est comme une épreuve,
Et son visage déformé par la peur en est la preuve.
Sa vie ne tient qu’à un fil,
Et son destin peut s’effacer demain.
Un geste, un pas de trop,
Peut annoncer sa fin.
Lui notre sauveur, notre messie,
Il lutte pour la patrie.
Et le rythme de son pas lourd et long,
Fait battre nos cœurs à l’unisson.
Partout gisent des monceaux de macchabées,
Et à cette pensée mon âme est bouleversée.
Le monde est déchiré,
Les familles décomposées,
La jeunesse fanatisée.
Mon cœur chavire,
Je ne peux plus rire.
Nos sorties sont régulées,
Et nos identités contrôlées.
Liberté, où est-tu passée?
Tu ne nous as pas emmenés,
Mais tu nous as laissés,
Entre leurs griffes acérées.
Eux nos ennemis,
Les monstres de la nuit,
Sous leur propre décret,
Ont le pouvoir de nous exproprier.
Sous une idéologie infondée,
Juifs, tziganes ou handicapés,
Sont massacrés, torturés, lapidés, rabaissés.
Certains d’entre nous, vont, sans atermoiement,
Faire preuve de couardise,
En les dénonçant,
Recevant la prime promise.
La vie n’a qu’un sens:
Massacre et violence.
Ô ma force,
Domine mon malheur,
Ô mon courage;
Efface ma peur,
Ô ma joie,
Illumine mon cœur,
Ô espérance,
Fais reparaître le bonheur.
Bravo