Je ne peux d'un vrai chant vibrer du juste émoi :
En allongeant le pas au jardin citronnier
L'art mystérieux de ton père
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Notes indiennes
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Le jour décline en flux imaginaires,
sur la ville longée par la mer d’Arabie.
Au sud, plus encore, la mer des Laquedives brode le bas des saris de son écume d’or.
Les cités portuaires ambrées de crépuscule s’endorment un moment.
Shiva, Parvati et les Dieux chamarrés exaucent des prières pour un tapis de fleurs. Alors que les ferventes aux longues chevelures acheminent leurs offrandes sous les yeux d’un Ganesh qui fait tout ce qu’il peut,
des jeunes filles ondulent à petits pas feutrés sur un chemin bordé de géants millénaires. Ces louves adolescentes safranées de printemps dans des taffetas de robes qui reflètent la lune, surprennent les histoires de marins au long cours.
Comme elles, d’autres belles avant l’aube avaient cru de grands hommes venus de continents où il n’existe pas de simples lits de fleurs.
Aux banians mystérieux qui semblent se mouvoir sous les vents effleurés de voiles et de bateaux, ces femmes aux yeux baissés s’alanguissent un instant pour échapper aux nuits d’un rouge incarnat.

Pourquoi on a aimé ?
Les mots coulent dans ce poème en un flot de paroles exotiques et colorées. La prose évocatrice nous transporte dans cet ailleurs et l'on se laisse
Pourquoi on a aimé ?
Les mots coulent dans ce poème en un flot de paroles exotiques et colorées. La prose évocatrice nous transporte dans cet ailleurs et l'on se laisse