Andantino (allegro)
Ca commence comme une caresse, un souffle de vent sur une plage nue.
La mer, en vaguelettes joyeuses... [+]
Morgane
il y a
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Lauréat
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L’ombre de la mer
Ses contours noyés de brume
Faible bruissement
Murmure d’outre silence
Redessiné par les vents
Deux rais de lumière
- la nuit à peine tombée -
Clignement furtif
Seraient-ce des yeux de louve
Seraient-ce des yeux de fée
Que la lune nimbe
D’un rayon couleur de neige
Couleur de caresse
Une main glisse et me frôle
M’apprivoise doucement
Douceur surprenante
Cette main posée sur moi
La brume se lève
L’orage court sur la lande
Electrisant son regard
Elle me délie
De toutes les habitudes
De tous les passés
Me lie à ces roches nues
Que cinglent les vents du nord
Me prend sous son aile
Par des chemins de souffrance
Chemins de confiance
Vais-je me laisser surprendre
A l’orée d’un mot d’amour
Sous le clair de lune
Revenu d’entre deux nuages
Effleurer la mer
Effleurer sa silhouette
Vêtue d’étrange et d’embruns
Je me revêts d’elle
De ses parfums d’alchimie
De ses liens sacrés
Mais déjà le ciel blanchit
Le premier merle s’éveille
Une aurore bleue
Redessine les contours
Les lieux familiers
Son sourire m’enveloppe
Et la revoilà légende
Ses contours noyés de brume
Faible bruissement
Murmure d’outre silence
Redessiné par les vents
Deux rais de lumière
- la nuit à peine tombée -
Clignement furtif
Seraient-ce des yeux de louve
Seraient-ce des yeux de fée
Que la lune nimbe
D’un rayon couleur de neige
Couleur de caresse
Une main glisse et me frôle
M’apprivoise doucement
Douceur surprenante
Cette main posée sur moi
La brume se lève
L’orage court sur la lande
Electrisant son regard
Elle me délie
De toutes les habitudes
De tous les passés
Me lie à ces roches nues
Que cinglent les vents du nord
Me prend sous son aile
Par des chemins de souffrance
Chemins de confiance
Vais-je me laisser surprendre
A l’orée d’un mot d’amour
Sous le clair de lune
Revenu d’entre deux nuages
Effleurer la mer
Effleurer sa silhouette
Vêtue d’étrange et d’embruns
Je me revêts d’elle
De ses parfums d’alchimie
De ses liens sacrés
Mais déjà le ciel blanchit
Le premier merle s’éveille
Une aurore bleue
Redessine les contours
Les lieux familiers
Son sourire m’enveloppe
Et la revoilà légende

Je ne sais pas comment tu fais pour rester calme ! ;-)
Merci à vous. Tilee
Sur ma page, "le coq et l'oie" si le cœur vous en dit.
Et bravo pour vos écrits.
Peut-être pourrez-vous m'affranchir sur la démarche qui vous permet d'être lu (d'où un fichier sonore). Simple curiosité.
J'habite en bordure de la Forêt de Retz dans l'Aisne en (futur ex)Picardie près de Villers-Cotterêts.
Il n'est pas rare le soir, entre chien et loup, voire bien plus tard au milieu de la nuit, de découvrir dans la lumière des phares, les yeux d'un renard, d'un sanglier, d'un furet et plus souvent encore entre Pierre-fonds et Compiègne dans la forêt domaniale éponyme des biches, cerfs et chevreuils.
Sans compter, les passages furtif et impressionnant de quelques rapaces nocturnes.
Je me permets de partager avec vous ces moments magiques.
A vous Lire
Amitiés
JM
J'ai également un peu écrit sur elle, si le coeur vous en dit je serais curieuse d'avoir votre avis : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/au-val-de-retour
Mon Ombrecito est en finale de la Matinale et souhaiterait vous voir le soutenir. Merci pour lui.
http://short-edition.com/oeuvre/poetik/ombrecito-acrostiche