Je vis dans une bulle d’air primordial
Dans le ventre d’un colosse abyssal
Dont les os sont noirs
Dont le sang est... [+]
Moqueries
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Je suis la risée de tous.
De leur moqueries, ils m'éclaboussent.
Ils me traînent, me brûlent, me compriment.
De la solitude je suis désormais victime.
Des mots tels des clous au plus profond de mon âme.
Des propos incohérents, des menteurs. Ils diffament.
Accablée par le poids de leur haine, de ces menaces,
Je souffre, je m'abstiens, puis me fonds dans la masse.
A chacun son existence, à chacun son rôle
Mais au lever du jour le vide me frôle
Nul ne me tend la main, nul ne m'aide.
Malheur à qui puisse être ami avec la laide.
Un jour sur ta joue je graverai ma tristesse.
Mon sang pareil à de l'encre éternelle.
Resteras-tu fier de tes « prouesses » ?
Je serai à tout jamais ton diable trop fidèle.
De leur moqueries, ils m'éclaboussent.
Ils me traînent, me brûlent, me compriment.
De la solitude je suis désormais victime.
Des mots tels des clous au plus profond de mon âme.
Des propos incohérents, des menteurs. Ils diffament.
Accablée par le poids de leur haine, de ces menaces,
Je souffre, je m'abstiens, puis me fonds dans la masse.
A chacun son existence, à chacun son rôle
Mais au lever du jour le vide me frôle
Nul ne me tend la main, nul ne m'aide.
Malheur à qui puisse être ami avec la laide.
Un jour sur ta joue je graverai ma tristesse.
Mon sang pareil à de l'encre éternelle.
Resteras-tu fier de tes « prouesses » ?
Je serai à tout jamais ton diable trop fidèle.

As-tu vues quelques mains, il s'en trouve toujours à se tendre, timides parfois ?