Pareil aux bourgeons clairs d’une fragile rose,
D’une délicatesse exquise et précieuse,
Évoquant une harpe aux cordes
... [+]
Dans la chambre endormie, une très fine lueur
Soudain se réveilla, surgie de l’Invisible,
Délicate et subtile, à peine perceptible,
Elle grandit un peu comme croît une fleur.
Sa clarté se teinta d’iris et de saphir,
Vacillante et tremblante, elle forma bientôt
Une colonne bleue pareille à un flambeau
Qui sembla dans l'espace exhaler des soupirs.
Enfin ce fut un chant aux merveilleux accents
Qui dans la pièce close égrena ses voyelles
Tandis que dans un long geyser d'étincelles,
Une lumière bleue, telle un vaste océan,
Inondait tout le lieu de sa magnificence.
Il apparut alors, glorieux et souriant,
Ses ailes déployées battant légèrement,
Nimbé d'une turquoise et tendre transparence.
Le temps n'existait plus, les destins se taisaient,
Le miroir assoupi ne reflétait plus rien,
Les pleurs s’étaient taris, le mal s’était éteint,
Le monde respirait l’amour et la beauté.
Le voyageur ailé s'approcha tout auprès
Du lit où le rêveur humain s'abandonnait
A des songes ornés de pures bleuités.
Il projeta sur lui une pluie de reflets
Couleur de célestine et lapis-lazuli...
Le mortel, un instant, entrouvrant ses paupières,
Découvrit l’être pur baignant dans la lumière.
Un bonheur indicible dès lors l ’envahit.
La fulgurance bleue un instant palpita,
Tel un astre, l'archange, immense, flamboya
Avant de s'envoler au cœur des galaxies...
Soudain se réveilla, surgie de l’Invisible,
Délicate et subtile, à peine perceptible,
Elle grandit un peu comme croît une fleur.
Sa clarté se teinta d’iris et de saphir,
Vacillante et tremblante, elle forma bientôt
Une colonne bleue pareille à un flambeau
Qui sembla dans l'espace exhaler des soupirs.
Enfin ce fut un chant aux merveilleux accents
Qui dans la pièce close égrena ses voyelles
Tandis que dans un long geyser d'étincelles,
Une lumière bleue, telle un vaste océan,
Inondait tout le lieu de sa magnificence.
Il apparut alors, glorieux et souriant,
Ses ailes déployées battant légèrement,
Nimbé d'une turquoise et tendre transparence.
Le temps n'existait plus, les destins se taisaient,
Le miroir assoupi ne reflétait plus rien,
Les pleurs s’étaient taris, le mal s’était éteint,
Le monde respirait l’amour et la beauté.
Le voyageur ailé s'approcha tout auprès
Du lit où le rêveur humain s'abandonnait
A des songes ornés de pures bleuités.
Il projeta sur lui une pluie de reflets
Couleur de célestine et lapis-lazuli...
Le mortel, un instant, entrouvrant ses paupières,
Découvrit l’être pur baignant dans la lumière.
Un bonheur indicible dès lors l ’envahit.
La fulgurance bleue un instant palpita,
Tel un astre, l'archange, immense, flamboya
Avant de s'envoler au cœur des galaxies...