Sont-ce des âmes inquiètes
Ces points dans l’azur
Ces oiseaux aux vitesses parfaites
Couleur de ramages purs ?
Ou bien des voiliers grégaires
Que leurs vêtements de plumes
Portent vers le désir éphémère
D’être les poissons de la brume ?
Les moussons par les flamboyants
Les appellent, telles des sirènes
Chaleureuses hèlent les marins du ponant
Pour figurer des êtres qui s’égrènent
Devant le lointain voyageur
Qui sait alors que de chez lui
Les migrateurs battant comme un cœur
Vers le soleil on enfin fuit.
Ces points dans l’azur
Ces oiseaux aux vitesses parfaites
Couleur de ramages purs ?
Ou bien des voiliers grégaires
Que leurs vêtements de plumes
Portent vers le désir éphémère
D’être les poissons de la brume ?
Les moussons par les flamboyants
Les appellent, telles des sirènes
Chaleureuses hèlent les marins du ponant
Pour figurer des êtres qui s’égrènent
Devant le lointain voyageur
Qui sait alors que de chez lui
Les migrateurs battant comme un cœur
Vers le soleil on enfin fuit.