Quand j’ai ouvert mes volets ce matin de janvier,
À peine un peu de jour,
Lambeau de nuit glacée...
Mais dans la nue bleu noir
Une étoile
Une seule étoile
Une seule minuscule étoile
Qui scintillait tout là-haut
À la pointe du peuplier.
Aussitôt cette idée folle
Ce frisson
Cet élan :
« Mon » étoile
Qui brille pour moi seul,
Moi seul qui l’avise et la salue :
« Bonjour, l’étoile ! »
Et tout là-haut
Voici que la coquine
Soudain me fait de l’œil !
Et immédiatement
Bêtement
Voilà que je me sens
Rempli d’une immense gratitude
Pour ce scintillement ami
Pour son sourire complice.
Car lourdaud et stupide
Grelottant nu devant la croisée
Je contemplais non pas une étoile
Mais « mon » étoile
Ma messagère
Ma vive lumière.
Ivre de bonheur
Pétrifié de Joie
Ému jusqu'aux larmes
Comme un môme devant le sapin
Tout bête
Presque penaud
Moi si petit
Si immense
Car envahi d’espérance,
J’allais esquisser une danse balourde,
Peut-être battre des mains
Lorsque soudain...
Coïncidence
Ou bien Providence ?
Soudain,
– juré ! je n’invente rien –
Une seconde star !
Oui, ce matin-là,
Matin triste et frisquet,
en live,
sur Chérie FM
Soudain « sa » chanson préférée
« son » cri affolé
« son » espoir insensé...
– notre vieux disque usé et rayé
si souvent écouté
valsé
pleuré
prié
... si longtemps ensemble
Lorsque c’était le temps d’avant...
Ce martin de janvier,
Premier miracle de l’An Neuf :
Deux étoiles en une !
Une étoile,
Une seule étoile
Une seule minuscule étoile est née
Qui scintille tout là-haut
À la pointe du peuplier
Pour moi
Pour elle
Pour qu’elle revienne
Pour que je la retienne
Pour que le feu reprenne
Et qu’elle soit ma reine
Plus brillante et plus belle
Que celle de là-haut, palpitante étincelle !
Car le froid et le noir,
Le silence sidéral,
La morne solitude
Nos sombres habitudes...
C’était le temps d’avant,
Le temps d’avant l’espoir
Le temps d’avant l’étoile
Le temps d’avant CE jour,
Douzième de janvier.
Merci à mes deux astres
– coruscants ostensoirs d’hélium et d’harmonies –
Qui conjuguez l’Espoir dans le matin blafard
Double reconnaissance
Pour une renaissance :
Grâce à toi, ma messagère du ciel, à la vie
Je souris.
Et aussi grâce à toi, Céline, mon amie,
Changeant par le miracle de ta voix lactéenne
L’aube transie en promesse pérenne.
Grâce à vous, mes étoiles,
À notre vieil Amour
J’ai choisi de renaître.
P.S. Pour retrouver Céline, l'autre étoile, c'est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=AzaTyxMduH4
À peine un peu de jour,
Lambeau de nuit glacée...
Mais dans la nue bleu noir
Une étoile
Une seule étoile
Une seule minuscule étoile
Qui scintillait tout là-haut
À la pointe du peuplier.
Aussitôt cette idée folle
Ce frisson
Cet élan :
« Mon » étoile
Qui brille pour moi seul,
Moi seul qui l’avise et la salue :
« Bonjour, l’étoile ! »
Et tout là-haut
Voici que la coquine
Soudain me fait de l’œil !
Et immédiatement
Bêtement
Voilà que je me sens
Rempli d’une immense gratitude
Pour ce scintillement ami
Pour son sourire complice.
Car lourdaud et stupide
Grelottant nu devant la croisée
Je contemplais non pas une étoile
Mais « mon » étoile
Ma messagère
Ma vive lumière.
Ivre de bonheur
Pétrifié de Joie
Ému jusqu'aux larmes
Comme un môme devant le sapin
Tout bête
Presque penaud
Moi si petit
Si immense
Car envahi d’espérance,
J’allais esquisser une danse balourde,
Peut-être battre des mains
Lorsque soudain...
Coïncidence
Ou bien Providence ?
Soudain,
– juré ! je n’invente rien –
Une seconde star !
Oui, ce matin-là,
Matin triste et frisquet,
en live,
sur Chérie FM
Soudain « sa » chanson préférée
« son » cri affolé
« son » espoir insensé...
– notre vieux disque usé et rayé
si souvent écouté
valsé
pleuré
prié
... si longtemps ensemble
Lorsque c’était le temps d’avant...
Ce martin de janvier,
Premier miracle de l’An Neuf :
Deux étoiles en une !
Une étoile,
Une seule étoile
Une seule minuscule étoile est née
Qui scintille tout là-haut
À la pointe du peuplier
Pour moi
Pour elle
Pour qu’elle revienne
Pour que je la retienne
Pour que le feu reprenne
Et qu’elle soit ma reine
Plus brillante et plus belle
Que celle de là-haut, palpitante étincelle !
Car le froid et le noir,
Le silence sidéral,
La morne solitude
Nos sombres habitudes...
C’était le temps d’avant,
Le temps d’avant l’espoir
Le temps d’avant l’étoile
Le temps d’avant CE jour,
Douzième de janvier.
Merci à mes deux astres
– coruscants ostensoirs d’hélium et d’harmonies –
Qui conjuguez l’Espoir dans le matin blafard
Double reconnaissance
Pour une renaissance :
Grâce à toi, ma messagère du ciel, à la vie
Je souris.
Et aussi grâce à toi, Céline, mon amie,
Changeant par le miracle de ta voix lactéenne
L’aube transie en promesse pérenne.
Grâce à vous, mes étoiles,
À notre vieil Amour
J’ai choisi de renaître.
P.S. Pour retrouver Céline, l'autre étoile, c'est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=AzaTyxMduH4
Vous avez apprécié Tarak, apprécieriez- vous tout autant Mumba ? : http://short-edition.com/fr/oeuvre/poetik/mumba
Au passage, je vous présente mon poème, j'espère que vous l'aimerez : http://short-edition.com/fr/oeuvre/poetik/le-retour-du-soleil
Bon week-end.
Grelottant nu devant la croisée" ... entre autres ;-)
Vous nous faites rêver Bellinus — j’écouterai Céline demain, c’est promis car c’est le milieu de la nuit propice à l’inspiration — et tous vos amis shortiens sont fiers de vous.
Je vous annonce que mon poème est arrivé ici :
http://short-edition.com/fr/oeuvre/poetik/quand-le-ciel-palit
Je serai ravie de vous accueillir sur ma page.