René essuya ses mains sur le tablier de sa salopette et regarda, d’un air satisfait, le parterre de fleurs qu’il venait de planter.
— Je suis sûr que tu aurais bien aimé, la Josette... [+]

Les lambeaux de la nuit se fondent dans la brume
Qui couvre la Seine de son tapis blafard.
Des corbeaux flânent déjà et frôlent l'écume
D'un ciel qui s'englue dans l'océan du brouillard.
Dans cette aube grise j'ai gravi la colline
Lentement, et traçant profondément mon pas
Dans l'herbe gorgée de gel et de bruine,
Suivi par ma chienne en chasse d'un repas.
J'emporte avec moi le tiède souvenir
De quelques braises et de cendre encore chaude
Dans l'âtre qui brûlait si fort de nous unir.
Mais là-bas tu t'éveilles et, du brouillard qui rôde,
Sur la Seine soudain, ton regard fait jaillir
Un soleil qui explose en éclats d'émeraude.
Qui couvre la Seine de son tapis blafard.
Des corbeaux flânent déjà et frôlent l'écume
D'un ciel qui s'englue dans l'océan du brouillard.
Dans cette aube grise j'ai gravi la colline
Lentement, et traçant profondément mon pas
Dans l'herbe gorgée de gel et de bruine,
Suivi par ma chienne en chasse d'un repas.
J'emporte avec moi le tiède souvenir
De quelques braises et de cendre encore chaude
Dans l'âtre qui brûlait si fort de nous unir.
Mais là-bas tu t'éveilles et, du brouillard qui rôde,
Sur la Seine soudain, ton regard fait jaillir
Un soleil qui explose en éclats d'émeraude.
Un bien bel éloge au jour qui se lève et ses promesses.
Si vous souhaitez me lire : http://short-edition.com/oeuvre/poetik/on-apprend-de-ses-erreurs