L'araignée cueille au matin
Toutes les étoiles du ciel
Sur sa toile de soie et d'arsenic
La veuve tisse l'ennui au
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Longueil-Sainte-Marie
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Se reposent des rails
Au creux des collines vertes et des rêves bleus
Se posent les amants
Sur les rives d’un lac rond comme un cadran
Le levant et le couchant se mélangent
Dans l’étreinte de l’été qui s’essouffle
L’herbe sèche siffle
Un train passe
Sans retour
Le galant appose ses mots
Tout contre la peau, du papier volant
De la prose à l’encre orange
Qu’il partage d’un baiser
D’ambre et de citrons près du lac fauve
Le silence n’a pas de rime pour
Chanter l’instant fragile
Et le ciel bleu en feu
D’artifice
L’azur, il crépite sur les rails ardents
Les nuages arrosent très loin des horizons de rouille
Des blessures rouges éclosent, piquetées
Par les pinceaux de Monet au canevas
Des fils d’amour et des flots doux
Les ronces délaissent à l’ombre
Une épine de juillet
Au cœur
Et le soleil
Dore les corps qui s’enlacent
Ils se sont endormis les amants
Le train morose s’en est retourné sans eux
À Paname, avec tous les soucis mangés
Par les clapots de l’eau, les roseaux joueurs
Les amoureux se cajolent dans leur berceau
Enroulés tendrement
Dans un songe qui s’étoile
Sans jamais s’achever
Au creux des collines vertes et des rêves bleus
Se posent les amants
Sur les rives d’un lac rond comme un cadran
Le levant et le couchant se mélangent
Dans l’étreinte de l’été qui s’essouffle
L’herbe sèche siffle
Un train passe
Sans retour
Le galant appose ses mots
Tout contre la peau, du papier volant
De la prose à l’encre orange
Qu’il partage d’un baiser
D’ambre et de citrons près du lac fauve
Le silence n’a pas de rime pour
Chanter l’instant fragile
Et le ciel bleu en feu
D’artifice
L’azur, il crépite sur les rails ardents
Les nuages arrosent très loin des horizons de rouille
Des blessures rouges éclosent, piquetées
Par les pinceaux de Monet au canevas
Des fils d’amour et des flots doux
Les ronces délaissent à l’ombre
Une épine de juillet
Au cœur
Et le soleil
Dore les corps qui s’enlacent
Ils se sont endormis les amants
Le train morose s’en est retourné sans eux
À Paname, avec tous les soucis mangés
Par les clapots de l’eau, les roseaux joueurs
Les amoureux se cajolent dans leur berceau
Enroulés tendrement
Dans un songe qui s’étoile
Sans jamais s’achever