Un silence de pierre allaite le brouillard
Le Clameur en haillon du fond du cœur déclare :
« Nos mains ne voyagent plus
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Le cœur à la fenêtre
Au bord de ses yeux
Bat mille airs de fête
Dans son nid silencieux
Sa jeune robe rit
Aux racines du ciel
L'arbre d'amour brandit
Son écorce éternelle
Nul cessez-le-feu
Aux terres brûlées de juin
Au foyer de ses yeux
Embrasement des matins
Elle a laissé en moi
Des presqu'îles, des longues-vues
Couché dans les nuages
J'admire l'étendue
Au bord de ses yeux
Bat mille airs de fête
Dans son nid silencieux
Sa jeune robe rit
Aux racines du ciel
L'arbre d'amour brandit
Son écorce éternelle
Nul cessez-le-feu
Aux terres brûlées de juin
Au foyer de ses yeux
Embrasement des matins
Elle a laissé en moi
Des presqu'îles, des longues-vues
Couché dans les nuages
J'admire l'étendue