Cher Papa, chère Maman,
Aujourd’hui, j’ai 17 ans et vous me manquez plus que jamais. Je sais tout sur vous, ou presque et je vous admire.
J’aurais tellement aimé que vous soyez là... [+]
Fraîcheur hivernale qui fige tout mon être
Saison de malheur qui m'oblige à me soumettre
Les années passent, je devrais m'habituer
Mais rien n'y fait mon corps reste frigorifié
Sous mes nombreux effets je cache mon visage
Celui-ci est figé, comme à la fin de l'âge
Ô hiver, je ne te vois plus qu'avec effroi
Comme sur un bagnard tu t'acharnes sur moi
Tu as caché la ville sous une blancheur
Une blancheur si pâle mais d'une vive douleur
Bien qu'un jour ou l'autre tu vas te mourir
Et je marche, marche sans jamais m'arrêter
En espérant un jour, pouvoir m'y échapper
J’aperçois avec bonheur le printemps venir
Saison de malheur qui m'oblige à me soumettre
Les années passent, je devrais m'habituer
Mais rien n'y fait mon corps reste frigorifié
Sous mes nombreux effets je cache mon visage
Celui-ci est figé, comme à la fin de l'âge
Ô hiver, je ne te vois plus qu'avec effroi
Comme sur un bagnard tu t'acharnes sur moi
Tu as caché la ville sous une blancheur
Une blancheur si pâle mais d'une vive douleur
Bien qu'un jour ou l'autre tu vas te mourir
Et je marche, marche sans jamais m'arrêter
En espérant un jour, pouvoir m'y échapper
J’aperçois avec bonheur le printemps venir
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Très amicalement.